Cinq personnes en lien avec la clinique du célèbre chirurgien esthétique, Hassan Tazi, ont été interpellées dans le cadre d'une affaire de « traite d'être humain », d' »escroquerie » et de « falsification de documents ». L'épouse du médecin est également mise en cause. Les dénommés Amina F, infirmière-chef, Abderrazak T, responsable administratif en charge du recouvrement des intérêts et frère du chirurgien plasticien, Zenit B, intermédiaire, et Mounia B, épouse du médecin, responsable financière de la clinique, accusée de falsification des factures, ainsi que le propriétaire de la clinique, sont impliqués dans cette affaire et se trouvent aujourd'hui en état d'arrestation, ont affirmé des sources bien informées à Hespress. De leur côté, Fatna K, Fatima H et Saida A, employées de la clinique sont poursuivies en état de liberté, a indiqué la même source. Le ministère public a décidé de poursuivre les accusés pour « traite d'êtres humains », et exploitation de la faiblesse et vulnérabilité des personnes concernées. L'acte d'accusation révèle que les accusés auraient tiré profit de la situation de faiblesses des victimes en commettant des actes criminels en bande organisée. Les accusations sont encore aggravées par le fait qu'elles concernent des mineurs de moins de 18 ans et souffrant de maladies. En outre, les accusés sont poursuivis pour « escroquerie », « falsification de documents commerciaux » en groupe organisé, et utilisation de ces faux pour des certificats et l'augmentation des factures. Par ailleurs, ce groupe de personnes sont accusées d'avoir filmé et partagé les images de personnes sans leur consentement ». Ces accusations touchent à plusieurs domaines dont, le pénal, la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la protection des consommateurs, les règles entourant l'exercice de la profession de médecin... Pour rappel, la police judiciaire a déféré samedi 8 personnes devant le parquet près de la cour d'appel de Casablanca, pour fraude, usage de faux, et escroquerie dans les traitement médicaux.