Les sanctions contre les responsables dans l'affaire du harcèlement sexuel visant des étudiantes de l'Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) Oujda, se précisent. Le ministère de l'Enseignement supérieur exhorte le directeur de l'ENCGO à présenter sa démission « immédiatement ». Mandaté par le ministre Abdellatif Miraoui, le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, Mohamed Khalfaoui, a envoyé une missive au président de l'Université Mohammed 1er de Oujda dans laquelle il lui communique les décisions prises à l'encontre du professeur accusé de harcèlement sexuel ainsi que de 3 membres de la direction. Le document note que les décisions interviennent après le rapport de l'inspection générale et que ministère a décidé de suspendre le professeur Bilal Bourkha de ses fonctions de chef de département et de professeur. Il devra passer devant un conseil disciplinaire en urgence également. Le département d'Abdellatif Miraoui a décidé de relever la directrice adjointe de ses fonctions. En plus, elle devra s'expliquer sur son refus de traiter les plaintes pour harcèlement sexuel. Le secrétaire général de l'ENCGO lui aussi a été relevé de ses fonctions « pour inaptitude à la responsabilité qui lui est assignée ». Par ailleurs, le ministère exhorte le directeur de l'école à présenter sa démission « immédiate » et évoque la possibilité d'ouvrir une enquête concernant plusieurs autres professeurs de l'ENCGO, cités dans le rapport de l'inspection et sur lesquels pèsent des soupçons de harcèlement sexuel.