La der des ders, à l'Est de l'Eden. Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramdam, euh pardon ! Ramtane Lamamra, devait recevoir, « tragédie ou comédie "au Théâtre régional de Batna, le bouclier de la fidélité du festival Aurassi dans sa 7e édition. Une consécration nous dit le journal, voix ou voie de son maître par excellence, c'est tout comme en Algérie, 'L'Expression ' 'en tant que leader de la diplomatie algérienne, attribué par le Forum des Aurès pour la solidarité et le développement d'Algérie', publie encore le canard au demeurant bien peu expressif. Rions-en sous cape, bien gentiment en peuple censé. Le média indique en outre 'que le commissariat de la 7e édition du festival Aurassi a choisi Ramtane Lamamra, parmi les « personnalités distinguées en tant que leader de la diplomatie algérienne ». Il est, selon le canard boiteux, de ses 45 ans d'expérience à son actif, 'parmi les meilleurs fils de l'Algérie, la voix de la patrie dans les fora internationaux, l'homme aux missions difficiles par excellence, un diplomate chevronné, un visionnaire exceptionnel et architecte des processus de paix dans le monde' itou itou, on ne vous en dira pas plus sur cette diatribe consacrée à ce bon vieux Ramdam ou pardon ! Ramtane Lamamra. Sachons tout de même que l'enveloppe a dû être bien volumineuse et conséquente, pétrole en hausse oblige, au regard de trois autres pages consacrées à un 'Makhzen'qui à l'Est de l'Eden leur reste et restera à tout jamais en travers de sa gorge. Dieu merci ! il dérange. Et l'Expression de développer, « plusieurs villes marocaines ont manifesté mercredi dernier contre la normalisation avec l'entité sioniste. Ce coup de colère populaire est le quatrième du genre depuis la visite du ministre de la Guerre de l'entité sioniste et les signatures des accords militaires avec Israël ». Ben voyons ! Hespress, si prompt à la moindre manifestation même en Algérie aurait raté l'événement ? « Les protagonistes des manifestations se seraient regroupés sous la coupe du Front marocain pour le soutien à la cause palestinienne et contre la normalisation avec l'entité sioniste ». Les Marocains, poursuit le brûlot « étaient très nombreux à participer aux sit-in et aux rassemblements (38 villes) pour afficher leur rejet de la normalisation et dénoncer le Makhzen qui ne cesse d'intimider la souveraineté des Marocains sur les questions sensibles et stratégiques ». Z'avez pas vu Mirza ! que Nino Ferrer repose en paix ! La répression était le langage et la méthode de choix du Makhzen pour faire taire la colère du peuple marocain qui s'est élevé contre cette énième trahison et lâcheté'. Un véritable 'allo Houston, ici la lune'au regard d'autres expressions que l'on n'osera plus chiper au canard du même nom et qui disent tout de la haine que nous voue le régime algérien. Dans l'acte 2, il est dit « le Makhzen subit l'effet boomerang. Son explosion est une question de temps. Les sit-in s'enchainent, des manifestations pacifiques ont eu lieu mercredi contre la pauvreté et la détérioration des conditions de vie, réprimées par la violence. La cherté de la vie, l'aggravation de la crise socio-économique au Maroc va certainement attiser la protestation sociale auprès des décideurs, qui semblent 'en déphasage total avec la réalité ». On vous fait fi de l'acte 3 c'est la même m... bref, on savait le régime d'Alger, despote, mais de là à ce qu'il devienne visionnaire c'est toute une découverte. Histoire, d'éclairer certaines lanternes quant à l'utilisation du mot Makhzan ce terme a trait à toutes nos dynasties. Il est souvent utilisé à tort. Aussi, nonobstant les dynasties ayant précédé celle actuelle (Idrisside (789-974) (1465-1472)), Almoravide (1060-1147), Almohade (1145-1248), Mérinide (1244-1465), Wattasside 1472 à 1554, Sadienne (1554-1659)) on dira que la dynastie Alaouite issue des Chorfa de Tafilalet règne depuis le 17e siècle (1666 — jusqu'à présent) sur le Maroc pour ne pas dire l'Empire chérifien qui s'étalait au-delà d'Oran jusqu'à Tombouctou au Mali et qui avait pour frontière avec l'Afrique profonde le fleuve Sénégal. Maintenant qu'en est-il de l'Histoire en cette même époque de l'Algérie ? On y voit déjà la trace des Almoravides (au XIe siècle) et des Almohades (au XIIe siècle) et elle ne se constituera territorialement qu'au début de la régence d'Alger au XVIe siècle après celle des Ottomans auparavant. Ô grandeur pour ne pas dire décadence cela va lui permettre de s'étendre jusqu'aux confins du Sahara. Tout cela s'achèvera par l'indépendance du pays en 1962, et la constitution de l'Etat Nation concédé par l'occupant français qui lui avait trouvé le mignon nom d'Algérie. Ses frontières mises à part celles du Nord-Ouest sont des lignes droites tracées à la règle par l'occupant sous une tente quelque part dans le désert pour limiter l'Algérie du Mali, de la Mauritanie, du Niger de la Libye ou de la Tunisie des pays à Histoire bien plus conséquente que celle de l'Algérie. Maintenant, venir galvauder le mot Makhzan par une tribu longtemps ignorée par ce Makhzan justement sous toutes ses dynasties relève du faux et de la frustration. En effet, c'est une véritable frustration que de ne pas avoir de frontières naturelles ce qui peut expliquer quelque part les soubresauts d'un régime dégivré. C'est que les titres de noblesse ne s'acquièrent point c'est héréditaire. L'Algérie est en manque de gènes. Ah s'il fallait refaire l'Algérie... et si l'Emir Abdelkader pouvait encore...