Quatre ministres du gouvernement Akhannouch ont rejoint le bureau politique du Parti Authenticité et Modernité (PAM). Il s'agit de Younes Srkkouri, ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Abdellatif Miraoui, ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable et Ghita Mezzour, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative. Les nouveaux dirigeants du tracteur ont ainsi pris part à la réunion, lundi, du bureau, présidée par le SG du parti, Abdellatif Ouahbi et consacrée notamment aux derniers développements de la question du Sahara, l'évolution de la situation sanitaire liée au Convid-19 et le projet de loi de finances (PLF) 2022. La réunion s'est en ce sens, penchée sur l'examen de la résolution 2602 en vertu de laquelle le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé, vendredi dernier, de proroger d'un an le mandat de la MINURSO, estimant que « le texte de cette résolution consacre une fois encore les acquis diplomatiques du Royaume sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI ». Cette résolution qui « reconnaît implicitement les différents efforts déployés par le Royaume du Maroc pour régler ce conflit artificiel, dans le plein respect de la souveraineté nationale marocaine sur l'ensemble de ses territoires », a noté le PAM, notant que le texte enfonce, encore davantage, les ennemis de l'intégrité territoriale dans leur isolement et met à nue leurs manœuvres stériles et scandaleuses. Le parti du tracteur a, en outre, relevé la persistance des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur la situation générale de notre pays, malgré les efforts déployés par toutes les institutions de l'Etat, se félicitant de la tendance positive à la baisse des cas d'infection et de l'adhésion massive des citoyens à la campagne de vaccination. Au sujet des appréhensions exprimées par certains citoyens à l'égard de la vaccination et de la question de respecter les positions de la minorité qui rejette la vaccination, les membres du bureau politique se sont félicités de la manière civilisée avec laquelle ces derniers expriment leur position dans une atmosphère qui reflète le souci de chacun de respecter les libertés et les droits. Afin de parvenir à l'immunité collective, ils ont appelé tous les acteurs concernés à renforcer la communication envers les citoyens afin de lutter contre les rumeurs et les fausses nouvelles, mais également la sensibilisation à la prévention. La mise en place du pass-vaccinal est indispensable en vue de l'assouplissement des restrictions et mesures restreignant la liberté dans l'objectif de les lever définitivement, ont il fait observer, soulignant qu'il s'agit là d'une approche préventive des plus efficaces qui a été adoptée dans plusieurs pays démocratiques, en ce sens qu'elle est le seul moyen pour revenir à une vie normale et permettre la reprise des activités économiques, sociales et culturelles à même d'atténuer une crise grave qui a duré plus de deux années consécutives. Pour ce qui est du PLF 2022, qui intervient dans une conjoncture particulière marquée par la persistance des effets de la pandémie de Covid-19 et après l'avènement d'un nouveau gouvernement issu des élections du 8 septembre dernier, les membres du Bureau politique se sont félicités des orientations sociales inscrites dans le projet de loi de finances ainsi que des mécanismes et moyens qu'il énonce pour relancer l'économie nationale et permettre aux entreprises nationales d'être compétitives. Ils ont de même salué l'implication des membres du groupe du PAM à la Chambre des représentants dans le débat responsable de ce projet en mettant en exergue les points positifs et en relevant les lacunes du projet dans le plein respect de la position du parti au sein de la majorité gouvernementale qui impose un engagement collectif responsable. Au plan interne, le PAM a décidé de convoquer dans les meilleurs délais une session du Conseil national en présentiel pour élire le nouveau Bureau politique, adopter le règlement intérieur, et examiner un certain nombre de rapports politiques, organisationnels et financiers. La préparation de cette échéance a été confiée à un comité élargi dirigé par Fatima Zahra Mansouri, présidente du conseil national du parti.