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Les détenus du Hirak, les journalistes Raissouni, Radi et l'Universitaire Monjib en grève de la faim
Publié dans Hespress le 19 - 01 - 2021

Les familles des détenus du Hirak du Rif Nasser Zafzafi, Nabil Ahmjik, Mohamed Jalloul, Mohammed Hakki, Samir Ighid, Zakaria Adahchour, des journalistes Souleiman Raissouni, Omar Radi et de l'universitaire Maati Monjib, déclarent dans un communiqué commun à l'opinion publique nationale et internationale, ainsi qu'à tous les défenseurs des droits humains, que les détenus précités, emprisonnés dans les pénitenciers de Tanger, Casablanca et Salé entameront une grève de la faim de 48 heures, les mercredi et jeudi 20/21 janvier 2021.
Cette grève de la faim pour symbolique soit-elle, vient en protestation de ce que les prisonniers considèrent être une politique allant à l'encontre du droit de manifestation pacifique, de la liberté de la presse, d'opinion et d'expression, et du droit de s'organiser. Le communiqué poursuit que les violations systématiques des droits de l'homme au Maroc, se sont intensifiées à un rythme effréné ces dernières années, soulignant que la restrictions des libertés et des droits a bénéficié, d'une part, au déclin de l'intérêt pour les droits de l'homme et d'autre part des conditions de la pandémie de coronavirus dans lesquelles l'autoritarisme a investi davantage.
Et le communiqué de poursuivre, « Nous avons été témoins proches des violations des droits de l'homme dans les dossiers du mouvement du Rif (Hirak), des journalistes Bouachrine, Raissouni et Radi, et du dossier de l'universitaire Maati Monjib, entre : répression de manifestations pacifiques, torture, fabrication de dossiers, absence de conditions d'un procès équitable, durée de la détention provisoire, diffamation ». Le document indique également que « cette grève de la faim symbolique est un cri pour rappeler à tous que la poursuite du phénomène de la détention politique est la preuve du non-respect par l'Etat marocain des engagements qu'il a ratifiés, qu'ils soient liés aux pactes et accords internationaux relatifs au respect des droits de l'homme, et aux protocoles qui y sont attachés, ou ce qui est lié à ses engagements avec ses partenaires extérieurs dans les pays, les organisations internationales et les fédérations continentales et régionales. Cette grève, de sa signification symbolique, est une déclaration de rejet de la détention arbitraire, des procès inéquitables, de la répression des manifestations pacifiques, de la torture, de la liberté d'opinion étouffante, de la diffamation des opposants et de la sécurité de l'espace public », dit encore le communiqué.
« En tant que familles, solidaires de nos enfants, nous tenons l'Etat marocain pour responsable de ce qui pourrait leur arriver, et nous l'appelons non seulement à accélérer leur libération, mais aussi à rompre avec ces politiques de sécurité face aux opposants, aux journalistes, aux mouvements sociaux et à tous les moyens d'expression pacifique de l'opinion », conclut le communiqué.


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