Lors d'une cérémonie ce mercredi 30 décembre 2020 à Rabat, en présence du ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, au siège du département de la Communication, le jury de la 18ème édition du Grand prix national de la presse (GPNP a décerné à Hespress le prix de la catégorie de la presse électronique et ce, grâce à notre confrère, le journaliste, Mohamed Erraji, pour son article intitulé : « Le manque d'appui psychologique aggrave les maux des enfants victimes de viol au Maroc ». Il s'agit là, de la seconde distinction de notre confrère Mohamed Erraji au Grand Prix du journalisme marocain. Le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Firdaouss, a souligné que l'édition de cette année « intervient dans des circonstance exceptionnelles imposées par la pandémie de la Covid-19, dont le secteur de la presse en a été fortement affecté » appelant, la société à apprécier le rôle prépondérant du journalisme. Le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Firdaouss, a souligné que l'édition de cette année « intervient dans des circonstance exceptionnelles imposées par la pandémie de la Covid-19, dont le secteur de la presse en a été fortement affecté » appelant, la société à apprécier le rôle prépondérant du journalisme. Mohamed Erraji a déclaré que ce prix n'était pas seulement un couronnement pour lui, mais plutôt « l'aboutissement de Hespress, et qu'il était également une consécration pour tous mes collègues de la Fondation qui n'épargnent aucun effort pour fournir un excellent produit journalistique aux lecteurs ». Erraji a ajouté dans une déclaration justement à Hespress : « Je considère le prix comme une incitation pour moi à faire plus d'efforts, à n'en ménager aucun, afin d'améliorer le produit journalistique effectué et à être soucieux de ce que le travail journalistique exige en termes de respect des règles et de l'éthique de la profession ». Les différentes distinctions du Grand Prix ont porté cette année sur le prix de la télévision, le prix de la radio, le prix de la presse écrite, le prix de la presse électronique, le prix de l'agence de presse, le prix du journalisme d'investigation, le prix de la production journalistique amazighe, le prix de la production journalistique hassanie et le prix de la photographie, tandis que le jury, une fois n'est pas coutume a décidé de ne pas attribuer le prix de la caricature en raison de la non-conformité des travaux postulés aux critères requis. Le prix honorifique, qui rend hommage à une personnalité du monde des médias ayant contribué à l'évolution du paysage médiatique national et à la consécration des nobles principes du métier, a été décerné en cette édition, à titre posthume à l'ancien directeur de la chaîne de télévision 2M et du Centre Cinématographique Marocain (CCM), Noureddine Saïl décédé récemment. Le prix de la télévision a été remporté par Nawal El Kerrari (SNRT) pour son sujet sur les « Initiatives royales face à la Covid-19 », tandis que le prix de la radio a été décerné à la journaliste Farida Errahmani (SNRT) pour une œuvre intitulée : « la récidive criminelle, quelles solutions ? ». Dans la catégorie de la presse écrite, le prix a été octroyé au journaliste Redouane Mabchour de l'hebdomadaire arabophone « Al Ayam » pour un article intitulé: « Comment le remède est-il devenu une partie du mal au Maroc ». Dans la catégorie de la presse d'agence, le prix est revenu au journaliste Abdellatif Abilkassem, de l'Agence Maghreb Arabe presse (MAP), pour son portrait sur « l'Américaine Jennifer Grout, ambassadrice plénipotentiaire de la culture fascinante du Maroc ». En ce qui concerne le prix du journalisme d'investigation, le jury a décidé de l'octroyer à Adil Benmoussa, journaliste à la chaîne de télévision 2M, pour son programme « Nous sommes tous des héros ». Le prix de la presse amazighe a été remporté ex-aequo par la journaliste Zahra Ouhssain (SNRT), pour un numéro spécial sur le défunt artiste international Idir, et par le journaliste Samir Lamkadem (chaîne amazighe-SNRT) pour son œuvre : « l'amazighe, une langue de justiciabilité ». Quant au prix de la production journalistique hassanie, il a été attribué à El Hafid Mehdar, de la chaîne Laâyoune TV de la SNRT pour son œuvre « Les dromadaires du Sahara : entre identité et développement ». Le prix de la photographie a été remis au journaliste photographe Ahmed Akil, du quotidien Bayane Al Yaoume. Le président du jury de cette 18e édition, Abdelouahab Rami, a pour sa part profité de l'occasion pour saluer les efforts déployés par les journalistes marocains souvent dans des circonstances délicates. Le jury de cette édition a été composé en outre de Rabab Ellab, Imane Bouhrara, Mohamed Aît Lachgar, Khalid Moustaphaoui, Abdelkabir Akhchichine, Mimoun El Ibrahimi, Mahtat Rekkas, Kamal Lahlou, Hicham Lakhal et Saïd Kobrite.