Grand prix national de la presse Le jury de la 18è édition du Grand prix national de la presse (GPNP) a annoncé, mercredi à Rabat, les noms des lauréats de ses différentes catégories, lors d'une cérémonie en présence du ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, et de personnalités du monde de la culture, de l'art, de la littérature et des médias. Les distinctions du Grand Prix ont porté cette année sur le prix de la télévision, le prix de la radio, le prix de la presse écrite, le prix de la presse électronique, le prix de l'agence de presse, le prix du journalisme d'investigation, le prix de la production journalistique amazighe, le prix de la production journalistique hassanie et le prix de la photographie, tandis que le jury a décidé de ne pas attribuer le prix de la caricature en raison de la non-conformité des travaux postulés aux critères requis. Le prix honorifique, qui rend hommage à une personnalité du monde des médias ayant contribué à l'évolution du paysage médiatique national et à la consécration des nobles principes du métier, a été accordé à titre posthume à l'ancien directeur de la chaîne de télévision 2M et du Centre Cinématographique Marocain (CCM), feu Noureddine Saïl. Le prix de la télévision a été remporté par Nawal El Kerrari (SNRT) pour son sujet sur les «Initiatives royales face à la Covid-19», tandis que le prix de la radio a été décerné à la journaliste Farida Errahmani (SNRT) pour une œuvre intitulée : «la récidive criminelle, quelles solutions ?». Dans la catégorie de la presse écrite, le prix a été octroyé au journaliste Redouane Mabchour de l'hebdomadaire arabophone «Al Ayam» pour un article intitulé: «Comment le remède est-il devenu une partie du mal au Maroc». S'agissant de la catégorie de la presse électronique, le prix de cette édition a été remporté par le journaliste du site électronique « Hespress », Mohamed Erraji, pour un article intitulé : « le manque d'appui psychologique aggrave les maux des enfants victimes de viol au Maroc ». Dans la catégorie de la presse d'agence, le prix est revenu au journaliste Abdellatif Abilkassem, de l'Agence Maghreb Arabe presse (MAP), pour son portrait sur «l'Américaine Jennifer Grout, ambassadrice plénipotentiaire de la culture fascinante du Maroc». En ce qui concerne le prix du journalisme d'investigation, le jury a décidé de l'octroyer à Adil Benmoussa, journaliste à la chaîne de télévision 2M, pour son programme « Nous sommes tous des héros». Le prix de la presse amazighe a été remporté ex-aequo par la journaliste Zahra Ouhssain (SNRT), pour un numéro spécial sur le défunt artiste international Idir, et par le journaliste Samir Lamkadem (chaîne amazighe-SNRT) pour son œuvre : «l'amazighe, une langue de justiciabilité». Quant au prix de la production journalistique hassanie, il a été attribué à El Hafid Mehdar, de la chaîne Laâyoune TV de la SNRT pour son œuvre «Les dromadaires du Sahara : entre identité et développement». Le prix de la photographie a été remis au journaliste photographe Ahmed Akil, du quotidien Bayane Al Yaoume.