Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé lundi 2 octobre, une visite officielle en Tunisie et en Algérie. Au menu des discussions, la lutte contre le terrorisme et le rapatriement des nationaux fichés pour radicalisme. Alors que la France vient de vivre en l'espace de quelques jours d'abominables événement en lien avec le terrorisme islamiste, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a été pressé par la présidence de se rendre en Tunisie. Le ministre de l'Intérieur doit également se rendre en Algérie « en fin de semaine », selon ses propres déclarations sur BFMTV. Alors que l'attaque de la basilique à Nice jeudi a été perpétrée par un Tunisien de 21 ans, arrivé début octobre en France après avoir traversé l'île italienne de Lampedusa, le président français Emmanuel Macron a demandé expressément dimanche, à ce que Gerald Darmanin se rende en Tunisie: Le ministre français a déclaré que l'objectif de ce déplacement était de « discuter avec mes homologues du ministère de l'Intérieur et avec les services de renseignement, échanger pour avoir davantage d'informations ». Et d'ajouter qu'Emmanuel Macron s'est entretenu avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le président tunisien Kais Saied « pour pouvoir nous mettre d'accord sur le renvoi d'un certain nombre de personnes qui ont la nationalité de ces pays et qui sont confondues de radicalisation dans notre pays ». Jusqu'ici, les autorités françaises ont expulsé « 16 personnes confondues de radicalisations », a indiqué le ministre, ajoutant avoir demandé aux préfets de mettre l'intégralité des étrangers en situation irrégulière confondus de régularisation dans les CRA », les centres de rétention administrative. Selon les médias, plus de 200 personnes fichées « S » sont ciblés par le ministère de l'Intérieur et devraient être renvoyés dans leur pays d'origine. Parmi eux, certains sont incarcérés et d'autres sont sur le point de l'être. Les autorités françaises souhaitent les renvoyer dans les plus brefs délais.