Le va-t-en guerre du site Africa Intelligence, d'intelligence avec une certaine intelligence française, à l'égard du Maroc est un secret de polichinelle. Ce site charognard qui se nourrit de cadavres n'a eu de cesse, de nombre de ces articles depuis le début de son existence, de s'en prendre au Royaume, à ses citoyens et à ses personnalités pourtant bel et bien vivants et même très bien portants, d'analyses biaisées quand il y en a et de manipulation de l'information quand elle n'est pas tout simplement fausse. Dernière en date, l'article commis ce mercredi sous le titre « les sanctions américaines touchent les partenaires VIP de Huawai » avant d'ouvrir « Visé par les mesures de rétorsion américaines contre sa maison mère, Huawei Technologies Morocco est en affaires avec les personnalités les plus influentes du Royaume». Et vas-y que je t'affuble d'une histoire sur la vidéosurveillance et la reconnaissance faciale en y mettant dans son panier à contes, le Chef du pôle de la Direction générale de la surveillance du territoire et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGST&DGSN), Abdellatif Hammouchi, ainsi que d'autres personnalités du Royaume. Le « j'accuse » d'Africa Intelligence qui à sa lecture, en possède bien peu, dit que l'entreprise chinoise Huawei aurait fait affaire avec le policier des policiers et même un peu plus en citant d'autres grandes personnalités marocaines. Et de reprendre une information donnée précédemment dans un de ses innombrables brûlots à l'encontre du Royaume « le chef de la DGSN a ordonné l'installation à grande échelle des systèmes de vidéosurveillance de Huawei (y compris la reconnaissance faciale) dans les principales villes du royaume ». Que nenni ! Une source autorisée en se confiant à Hespress balaye toutes ces palabres, en affirmant que ces allégations sont tout simplement fausses. « La DGSN n'a pas de contrat avec la société chinoise susmentionnée, pour la simple raison -le site aurait dû au préalable vérifier avant de s'engager dans la promotion des sophismes et des mensonges-, que ce genre de contrat (système de surveillance par caméra dans les villes et reconnaissance faciale) est de l'apanage des collectivités territoriales qui dépendent du ministère de l'Intérieur et non des services de la sécurité nationale ». Notre source comme pour enfoncer un peu plus le clou poursuit, « Africa Intelligence n'a pas été en mesure de faire la distinguo entre le responsable de la passation des marchés et la partie en charge de l'exploitation ». « L'utilisation de ce système, est dans l'intérêt de la police de la Sûreté nationale et son exploitation est à des fins de prévenir la criminalité et, si nécessaire, à la restreindre et à la combattre », ajoute-t-elle. Allez ! On va éclairer la lanterne à notre jusqu'au-boutiste de confrère qui sans vergogne exploite les fausses informations pour semer zizanie et autre discorde. Au Maroc seule Marrakech bénéficie d'un matériel de vidéoprotection urbaine de la société Huawei depuis 2015 et la COP 22, la ville s'en était outillée dans ce cadre et ce bien avant la 5G itou itou. Sinon ce sont deux sociétés européennes du nom de Sice (Espagne) et Tactis (France) qui desservent quand les villes sont demanderesses de ce matériel et c'est le cas pour la métropole économique. Voulant étayer ses dires, le plumeux qui ne dit pas son nom, fait entrer l'Oncle Sam dans la danse. « L'extension des sanctions américaines visant Huawei à sa filiale Huawei Technologies Morocco va affecter, par ricochet, certains des plus influents membres du Makhzen ». Africa Intelligence qui croit tout savoir sur l'administration Trump chute ainsi: « Pour l'instant, le « Department of Commerce » ne prévoit pas de pénaliser directement les partenaires commerciaux non américains de Huawei. Mais Washington a déjà, par le passé, sanctionné des entités non américaines « coupables » d'avoir commercé avec l'Iran, Cuba, ou autres pays adverses ». Il en est, qui comme qui dirait, prennent leurs rêves pour des réalités. Cela s'appelle se mélanger les pinceaux. Nous ne sommes, n'en déplaise à « l'ami qui nous veut du bien », ni le Cuba ni l'Iran. La conclusion de notre source par contre est plus terre-à-terre « ce n'est pas la première fois que ce site proche des services de sécurité français diffuse des informations fausses et inexactes pour nous dénigrer ».