Alors que la supériorité de la femme sur l'homme dans tous les domaines a été scientifiquement établie et « bien connue depuis le début de l'humanité », l'homme a créé trois armes pour la réprimer, à savoir la guerre, la chasse et la religion. L'expert en psychanalyse de la société marocaine et arabe, Jaouad Mabrouki, y a consacré une analyse dont il nous livre les conclusions. « Suite à mes années de profession, j'ai noté que la femme est dotée d'une grande intelligence et d'une raison exceptionnelle. Elle rêve évidemment, mais en restant très réaliste grâce à ses énormes capacités d'adaptation aux conditions difficiles de la vie, et ceci aussi bien chez la femme du milieu rural que citadin », a commencé par expliquer le psychanalyste. Celui qui a vu défiler des hommes et des femmes dans son cabinet depuis des années, a comparé ces mêmes aptitudes chez l'homme en notant qu'il est « incapable d'assumer ne serait-ce que 10% de toutes les tâches quotidiennes de la femme ». Lui aussi est « très rêveur » ce a du mal à s'adapter aux conditions du quotidien. L'homme « baisse alors vite les bras et se lamente sans cesse », tandis que que la femme, elle, « progresse raisonnablement avec le maximum de sécurité, étape par étape » face à un homme qui veut sauter toutes les étapes, et c'est, selon le spécialiste la raison de l'échec de l'homme, un phénomène qu'il est possible à observer « dans le domaine de la gouvernance politique« , a-t-il affirmé en citant cet exemple. Face à l'énergie de la femme et son « endurance qui dépasse de loin celle de l'homme« , les femmes excelle, quels que soient les métiers qu'elle exerce, qu'elle soit policière, ministre, cheffe d'Etat, militaire, juge, notaire, professeure, mécanicienne, électricienne, bergère, pilote ou commerçante…. « La supériorité de la femme dans tous les domaines est donc bien connue depuis le début de l'humanité. Et l'homme ayant remarqué ceci, fut terrifié par son pouvoir et a donc inventé trois armes redoutables, totalement inutiles pour l'humanité, pour la maîtriser et la réprimer« , a constaté le psychanalyste avant d'expliquer ces trois « armes » inventées par les hommes pour reprendre le contrôle sur le femme. Première arme, la chasse. Selon Jaouad Mabrouki, l'homme a utilisé la sagesse de la femme à « mauvais escient » en lui rappelant son devoir de protection envers ses enfants et en l'éloignant « du risque de s'aventurer dans les bois afin de chasser, au péril de sa vie ». La chasse aurait représenté selon lui la toute première arme de l'homme pour « mépriser la femme » et lui signifier qu'elle « était faible et devait de ce fait s'occuper de la récolte et de ses enfants uniquement ». Deuxième arme, la guerre. C'est en connaissant la sagesse de la femme que l'homme a inventé la guerre car il savait qu'elle « ne prendrait pas les armes pour se battre et tuer » étant donné que d'autres solutions bien plus pacifiques étaient possibles, a estimé le psychanalyste. « Heureusement que la science est là. Elle démontre actuellement avec des images neuroradiologiques à l'appui que le cerveau de la femme est complètement différent de celui de l'homme, qu'il mûrit précocement par rapport à celui du garçon, qu'il fonctionne différemment, qu'il possède des compétences cognitives qui dépassent celles de l'homme« , affirme le Dr. Mabrouki qui ajoute par ailleurs qu'il serait « ridicule » de dire que la femme serait inférieur à l'homme ou moins intelligente. A ce titre, le docteur prend pour exemple les résultats scolaires et universitaire des filles par rapport aux garçons, et qui se révèlent être nettement supérieurs. Troisième arme: La religion. C'est la crainte de la supériorité cognitive, et de la bonne connaissance de l'art de la guérison et de la sagesse des femmes qui « ont poussé les hommes à créer la religion et les Dieux afin d'accuser la femme de sorcellerie et de son pacte avec Satan » et justifier des meurtres. « Et ces mêmes arguments soi-disant religieux sont fréquemment utilisés encore aujourd'hui, accusant alors la femme d'être impure lors de ses menstruations ou d'être mécréante si elle est libre de son corps par exemple, l'oppressant toujours d'avantage, en en faisant un être inférieur », poursuit le psychiatre. Et de se demander pourquoi la femme est mise à l'écart de la direction et la prise de décision en relation avec la religion. « Pourquoi, jusqu'à l'heure actuelle, nous ne trouvons aucune femme prophète ou même à la tête des affaires religieuses dans toutes les religions et dans tous les pays ? alors qu'elle est tout autant concernée par la religion et sa pratique, sauf qu'elle reste absente dans la prise de décisions, et c'est l'homme qui s'exprime et décide à sa place, *comme avec le port du voile ou du nikab par exemple« .