Le Maroc figure parmi les 10 nations les plus riches d'Afrique selon la Banque Mondiale et a gardé sa cinquième position de plus grande nation économique du continent en termes de PIB après, le Nigéria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et l'Algérie. Le Royaume devance l'Angola, le Kenya, L'Ethiopie, la Tanzanie et le Ghana dans ce Top 10 continental. L'Afrique avec 30% des ressources minérales mondiales est résolument le continent le plus riche du monde. Le continent a une grande quantité de cobalt, diamants, plis, gaz naturel, uranium, argent, bauxite, fer, phosphates, fèves de cacao, sucre, sel, pétrole, fruits tropicaux, bois, etc. L'économie de l'Afrique se compose de l'industrie, du commerce, de l'agriculture et des ressources humaines du continent. Le Maroc doit son classement à son produit intérieur brut (PIB) de 122,46 milliards de dollars. L'économie du Royaume qui se compose de diverses activités dépend principalement de l'exportation de matières premières nous dit la Banque Mondiale (BM). Les secteurs modernes, en particulier le tourisme et les télécommunications ainsi que ceux bancaire et financier marocain revêtent également une importance croissante pour l'économie marocaine. La partie moderne représente plus des deux tiers du PIB, bien qu'elle n'emploie qu'environ un tiers de la main-d'œuvre du pays. La BM mettant en accent le fait que Sa Majesté Mohammed VI avait demandé ces deux derniers secteurs de trouver des solutions pour faciliter l'entreprenariat des jeunes et l'accès ouvert au financement. L'initiative Intelaka a été créée en février 2020, offrant une nouvelle génération de garanties et de produits de financement aux jeunes entrepreneurs et aux très petites entreprises rapporte l'institution mondiale. Un fonds d'affectation spéciale de 625 millions de dollars a été créé pour soutenir l'initiative en plus, d'avoir investi davantage dans l'industrie automobile marocaine. En raison de la pandémie de COVID-19, le roi Mohammed VI a ordonné la mise en place d'un fonds d'un milliard de dollars pour moderniser les infrastructures de santé, aider les secteurs économiques en crise et soutenir les ménages vulnérables. En outre, la Banque mondiale a procédé au remaniement d'un prêt de 275 millions de dollars pour la politique de développement de la gestion des risques de catastrophe avec une option de retrait différé en cas de catastrophe (Cat DDO). Selon les données officielles de la BM et les projections de Trading Economics, le PIB du Maroc était estimé à 118,73 milliards de dollars américains en 2019. La valeur du PIB du pays représente 0,10% de l'économie mondiale. Pour ce qui est du Nigeria, première économie africaine avec un PIB de 447,01 milliards de dollars, c'est le plus grand producteur de pétrole en Afrique et détient les plus grandes réserves de gaz naturel du continent et les Etats-Unis sont l'un de ses principaux partenaires commerciaux. Selon un rapport de l'Energy Information Administration (EIA), en mai 2019, le Nigéria a exporté 243, 000 barils de pétrole par jour aux Etats-Unis et a exporté en moyenne 7,5 millions de barils de pétrole brut par mois de par le monde. Les exportations de pétrole représentent 10% du PIB et dépassent 80% des recettes d'exportation. La valeur du PIB du pays représente 0,37% de l'économie mondiale. L'économie de l'Afrique du Sud (PIB de 385,53 milliards de dollars) reste fortement dépendante de l'exploitation minière. En 2019, l'Afrique du Sud a connu une récession après 2 trimestres consécutifs de croissance négative du PIB. Les seules industries qui ont connu une croissance au quatrième trimestre étaient les services financiers, les mines et les services personnels. Néanmoins, le PIB de l'Afrique du Sud a augmenté de 0,2% en 2019. L'économie de l'Egypte (PIB de 298,15 milliards de dollars) dépend fortement des médias, de l'agriculture, du gaz naturel, des importations de pétrole et du tourisme. Le gouvernement égyptien a exécuté un programme de réforme économique soutenu par le Fonds monétaire international (FMI) pour stabiliser l'économie et remédier aux déséquilibres macroéconomiques en libéralisant le taux de change, l'assainissement budgétaire et les réformes du secteur de l'énergie. Ces mesures ont contribué à encourager l'expansion, à dégager un solide excédent budgétaire primaire, à abaisser le ratio de la dette au PIB et à reconstituer les réserves de change. La croissance du PIB réel a atteint 5,6% en 2019, en hausse de 0,3%. Enfin l'Algérie avec un PIB de 200,17 milliards de dollars est un pays éminemment exposé aux performances des hydrocarbures, du gaz naturel et du pétrole constate la BM. Les hydrocarbures représentent près de 70% du PIB total. Néanmoins, à la mi-2019, plusieurs cadres supérieurs de l'industrie des hydrocarbures ont été mis en examen pour corruption. Cette ambiguïté politique a atténué la croissance des hydrocarbures, l'activité économique se contractant de 6,5% en 2018 et de 7,7% au premier trimestre 2019. L'économie de l'Algérie reste éminemment dépendante de son commerce d'exportation de gaz naturel et de pétrole, matières premières qui, quelles que soient les fluctuations aux prix mondiaux, contribuent annuellement environ un tiers du PIB du pays.