L'ancien secrétaire de l'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a emboîté le pas l'ex porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, pour ester en justice le membre du PAM, Lahcen Bouarfa qui les a notamment accusés de « se servir personnellement de l'argent public« . Comme son ancien collègue du gouvernement Mustapha Khalfi, Khalid Samadi a démenti les informations apportées vendredi dernier par l'acteur associatif et membre du PAM Lahcen Bouarfa. « Il est allégué que je gagne 70 000 DH par mois de mon travail de conseiller du Chef du gouvernement, que j'utilise une voiture de l'Etat d'une valeur d'un million de DH, et que j'accomplis également la tâche d'entraver le travail du ministre de l'Education nationale, Said Amzazi », a résumé Khalid Samadi avant de démentir ces informations contenues dans la vidéo que Lahcen Bouarfa a partagée dans les réseaux sociaux, fin de semaine dernière. L'ancien membre du gouvernement a ajouté: « Je suis surpris par cette énorme quantité d'argent qu'il s'est imaginé avec l'intention de semer la confusion, de susciter la sédition et de répandre de fausses nouvelles dans les circonstances très sensibles dans lesquels le législateur marocain a alerté sur les dangers de propager de fausses nouvelles », expliquant qu'il « n'utilise aucune voiture de l'Etat », qu'il se déplace avec sa voiture personnelle qu'il possède « avant » son entrée au secrétariat d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique. Samadi a en outre déclaré: « la relation qui prévaut entre le ministre de l'Education nationale et moi-même est régie par la logique de la coopération institutionnelle, et par ce qui fournit les conditions pour accélérer les projets de réforme », soulignant que « l'affirmation qu'il y a une tension entre nous est purement mensonger, émanant de personnes qui veulent créer une tension entre les acteurs au sein des institutions à des fins et intérêts qu'ils devraient révéler à l'opinion publique au lieu de répandre des mensonges et de blesser des gens ». Il a en conséquence annoncé la poursuite en justice de Lahcen Bouarfa, comme son « frère » du PJD, Mustapha Khalfi.