Le coronavirus (COVID-19) a montré que les scientifiques ne sont pas prêts à combattre ce virus insolite de si peu, d'où la nécessité de prendre de nouvelles mesures préventives concernant la protection de l'humanité, notamment dans le domaine de la recherche scientifique pour développer un plan international clair face aux pandémies. Aussi dans le cadre d'une discussion via la technologie Web avec certains de ses collègues, membres de l'Organisation Internationale des Météores, l'expert marocain de météorites, le Docteur en pétrologie minéralogique (Université Pierre et Marie Curie, Paris) et professeur à la Faculté des Sciences, Université Ibn Zohr d'Agadir, a précisé à hespress.fr que l'un des points qui a retenu son attention est le danger que représentent les météores lorsqu'ils sont énormes ou s'ils contiennent des substances biologiques toxiques qui ne sont pas présentes sur notre planète. Partant de là et de ce point de vue et avec l'émergence d'un nouveau coronavirus (Covid-19) responsable de l'épidémie et d'une panique et d'une pagaille générales dans le monde entier provoqué par sa propagation, le professeur pense, qu'il est donc légitime que les gens commencent à se questionner et chercher des explications. L'une des théories pertinentes apparus sur le Web qui revient tel un leitmotiv c'est que le coronavirus trouverait son origine dans un virus extraterrestre. Cette confusion devant un virus terrien démontre selon le docteur que le monde n'est prêt ni moralement ni scientifiquement pour affronter une épidémie mortelle et encore pire si le virus est d'origine extraterrestre. A cet effet, il est devenu nécessaire de clarifier certains points à travers des questions qu'a fait entrevoir la réalité du coronavirus (Covid-19). Y-a-t-il des leçons à tirer de cette pandémie? Sommes-nous plutôt prêts à lutter contre les catastrophes planétaires potentiellement liés aux événements d'origine spatiale tels que des impacts de grande météorites et virus extraterrestres. A la question de savoir s'il était une possibilité que les humains soient exposés à une pandémie due à un virus cosmique ? Le professeur Ibhi Abderrahmane admet que oui, c'est possible. Et de poursuivre « Sachez, qu'il existe des scientifiques spécialisés en biologie extraterrestre (Exobiologie) et en biologie astronomique (Astrobiologie) (il n'y a pas de laboratoire de ce type dans les pays en développement, faute de moyens et non pas de compétences), et leurs seuls et uniques matériaux d'étude sur Terre sont les micrométéorites et les météorites carbonées car elles sont riches en eau et en substances organiques extraterrestres ». Et d'étayer sa théorie, « plusieurs scientifiques dans le monde entier sont d'accord que c'est ce type de météorite qui a apporté de l'eau et des composants de la vie sur notre planète bleue. Il faut noter aussi que la plupart de ces météorites nous parviennent de comètes, et tout le monde sait que les comètes c'est la « glace sale » c'est-à-dire que c'est de la glace mélangée avec la poussière et les composés organiques, et c'est cette glace qui protège ces matériaux organiques pour qu'ils traversent l'atmosphère terrestre sans être brûlés ». Puis abordant un petit tour dans le temps et l'espace le docteur en pétrologie minéralogique continuant sur sa lancée remonte l'histoire nous rappelle quelques faits historique de notre planète. « Le péril le plus envisageable que l'humanité ait à craindre de l'espace pourrait, être la chute d'une très grosse météorite qui entre en collision avec la Terre (c'est ce qui a conduit à l'extinction des dinosaures, il y a 65 millions d'années) ou le débarquement des spores d'un champignon, des bactéries ou des virus... De telles formes cosmiques de vie primitive sont plus probables d'atteindre la Terre que les formes complexes et intelligentes. Cela peut être une source d'une pandémie sévère, du faite que le système immunitaire humain ne les connaît pas, car il peut inclure dans sa composition de la matière organique extraterrestre inconnue. Jusqu'à nos jours, aucun micro-organisme n'a été découvert ». Poursuivant en s'appuyant sur des recherches exobiologie le professeur Ibhi Abderrahmane développe. « En revanche, les chercheurs en exobiologie ont trouvé dans les météorites de la matière organique notamment des acides aminés, éléments constitutifs de la vie. Très récemment, des chercheurs de l'Université Harvard (Etats-Unis) en utilisant une nouvelle technique de spectrométrie de masse sur une météorite appelée « Acfer 086 » trouvée en Algérie, ont réalisé que les acides aminés précédemment découverts avaient déjà été convertis en une véritable protéine composée de deux séries d'acides aminés liés aux atomes de fer, d'oxygène et de lithium. Pour s'assurer que la dite protéine n'était pas d'origine terrestre, les chercheurs ont calculé le rapport Deutérium/Hydrogène. Ce rapport n'est pas compatible avec celui de la Terre, en revanche, il se concorde bien avec celui des comètes à longue période. La structure découverte, appelée « Hémolithine », est la première protéine spatiale découverte à ce jour. Il est important de noter que cette étude est encore au début et sera suivie d'autres recherches sur d'autres météorites pour clarifier la vision ». Et il souligne pour conclure cette première parie de sa théorie. « Avec des appareils les plus sophistiqués disponibles aujourd'hui, les scientifiques ont confirmé que les météorites carbonées contiennent tous, les ingrédients nécessaires pour générer de la vie partout où elles tombent et si les conditions leur permettent de prospérer. Dans le même sens, la scientifique « Queenie Chan » de « l'Open University » au Royaume-Uni., après avoir étudié deux météorites, une récoltée au Maroc et l'autre au Mexique a déclaré : »C'est vraiment la première fois que l'on trouve tous les ingrédients biologiques associés à l'eau liquide qui peuvent mener à l'origine de la vie ». Pourtant le point de vue du professeur universitaire, quant à l'origine extraterrestre du virus Corona n'épouse systématiquement pas cette probabilité. « « Malgré les affirmations d'un groupe de scientifiques », nous dit le docteur en pétrologie minéralogique « que le virus Corona soit d'origine extraterrestre, plus particulièrement le grand scientifique « Nalin Chandra Wickramasinghe » (professeur de mathématiques appliquées et d'astronomie à l'université de Buckingham Center for Astrobiology, dont il est directeur) qui a déclaré le 18 mars 2020 que le Corona virus est extraterrestre. Selon lui, le Covid-19 serait arrivé sur Terre après le passage d'une comète le 11 octobre 2019 au-dessus du Nord-Est de la Chine, et contenait des particules infectieuses qui ont survécu à l'intérieur du météore. Ces déclarations ont suscité de nombreuses questions et inquiétudes dans le monde entier ». Et de s'en tenir tout de même à ses convictions tout ne rien excluant « Personnellement, je ne pense pas que le virus Corona soit d'origine extraterrestre pour un certain nombre de raisons : premièrement, c'est vrai que le début de la pandémie synchronisait avec le passage de la comète « Atlas », mais ce passage était très loin de la surface terrestre ; deuxièmement, ce virus est connu par les chercheurs depuis des années, c'est un virus terrestre de souche courante corona, associé au syndrome respiratoire sévère (SARS) et à certains types de rhumes courants. Ce qui est nouveau, c'est qu'il a renouvelé ou a changé certaines biomolécules d'une manière connue appelée chez les chercheurs en génétique « Mutation », et enfin, comme nous l'avons dit précédemment, les chercheurs utilisent la technique du rapport « Deutérium/Hydrogène » pour déterminer l'origine des molécules organiques, et jusqu'à présent il n'y a pas de preuves fiables qui prouvent que le nouveau Coronavirus (Covid-19) est venu de l'espace. D'ailleurs, un groupe d'experts en maladies infectieuses a ignoré l'affirmation du professeur « Wickramasinghe ». Quelles sont donc les premières leçons à tirer de cette pandémie ? « Nous avons beaucoup de choses à apprendre de cette pandémie. C'est un fait, la recherche scientifique met beaucoup de temps pour trouver un médicament ou un vaccin. Nous autres penseurs, chercheurs et universitaires des pays arabes et musulmans, sommes devenus de simple spectateurs en laissant le champ libres aux autres. Nos systèmes de santé doivent être mis en valeurs avec un plan international clair face aux pandémies mondiales. Dans la plupart des pays pauvres, et même dans des pays riches, le coronavirus se propage rapidement et les soins de santé publique sont limités car il y a un manque atroce d'infrastructures et de fournitures médicales de base (bavettes !). Et n'oubliez pas la paralysie d'une grande partie de l'économie mondiale à cause des mesures prises pour lutter contre ce virus ». Et de poursuivre avant de conclure « Je pense qu'il pourrait être utile d'étudier l'atmosphère d'anxiété associée à la situation actuelle pour se préparer à lutter contre une épidémie terrestre plus importante ou une menace d'une épidémie potentielle provenant de l'espace, cette dernière est considérée par plusieurs scientifiques comme une possibilité réaliste ; en contrepartie il faut aussi empêcher de contaminer les autres planètes de notre système solaire ». Le professeur universitaire lance pour terminer cet appel. « En conclusion, je sollicite tous les responsables du monde, en particulier les grandes puissances, à se concentrer sur la protection de l'humanité sur la planète Terre, et à fournir aux scientifiques toutes les possibilités matérielles et morales pour parvenir à un plan international clair face aux futures pandémies mondiales, car effectivement ne sommes pas des dinosaures attendant qu'une vulgaire roche ou des particules infectieuses ou toxiques tombent sur nos têtes et entrainent notre extinction ».