Amine Harit avait des choses à dire concernant le choix de la nationalité sportive. Dans un entretien accordé au Onze Mondial, le joueur franco-marocain est revenu sur son choix de l'équipe nationale, en prenant l'exemple de Karim Benzema et Hatem Ben Arfa. Le Lion de l'Atlas a également évoqué les hauts et bas de sa carrière et ses déboires extra-sportifs. Amine Harit, qui a évolué avec les espoirs de l'équipe de France, avec un certain Kylian Mbappé a finalement opté pour la sélection marocaine. Un choix qu'il ne regrette visiblement pas aujourd'hui, estimant ainsi que les joueurs africains ont plus de valeur en choisissant leur pays d'origine. Pour appuyer ses dires, l'attaquant de Schalke 04 a pris l'exemple des internationaux français Karim Benzema et Hatem Ben Arfa qui ont décliné respectivement les équipes algérienne et tunisienne pour évoluer avec les Bleus. Une expérience qui n'a pas été fructueuse pour les deux hommes. « Pour les binationaux, c'est aujourd'hui plus facile de choisir leur pays d'origine. Déjà, avec toutes les petites histoires qu'il s'est passé avec Benzema, Ben Arfa, ils se disent qu'il y a plus de reconnaissance en Afrique ou autre part », affirme Harit, avant d'ajouter que le niveau du football africain avait progressé ces dernières années. ?EXCLU – Amine Harit se penche sur le cas des binationaux pour @OnzeMondial ! L'extrait de notre interview ici ➡️ https://t.co/zezehsUu3J Le mag est disponible ici ➡️ https://t.co/gS3KkLVVQk pic.twitter.com/5MzPq1mUXq — Onze Mondial (@OnzeMondial) March 17, 2020 « Aussi, le niveau du football africain est en hausse ces dernières années. Il y a énormément de très grands joueurs qui jouent pour leur pays d'origine, je pense à Mohamed Salah, Sadio Mané, Ziyech au Maroc. En Algérie, Mahrez. C'est bien que des gros joueurs qui jouent dans de gros clubs en Europe choisissent l'Afrique parce que c'est comme ça qu'on va élever le niveau du football africain. Si les meilleurs joueurs africains choisissent le pays où ils sont nés, on ne va jamais avancer », a-t-il ajouté. « Je me suis vu trop beau » Lors de cet entretien, l'ancien du FC Nantes n'a pas oublié de parler de l'évolution de sa carrière et notamment de ses frasques qui lui ont presque coûté sa place au sein de son club. Cette saison, avant la suspension de la Bundesliga à cause du coronavirus, le Marocain avait réalisé de très bonnes prestations avec 7 buts et 7 passes décisives au compteur. Ecarté de la sélection à cause de son comportement, Harit a retrouvé sa place au sein des Lions. Le jeune talent âgé de 22 ans a avoué avoir été aveuglé par la célébrité qui lui a rapidement monté à la tête. « Oui. Je me suis vu trop beau. Parce que notoriété, argent, tu te dis que rien ne peut t'arriver, que tout se règle par l'argent et le fait d'être connu, mais en fait non. Ce n'est pas comme ça. Tu restes un être humain avant tout qui, s'il fait une erreur, va la payer », a-t-il confié, avant d'ajouter : « J'en ai payé le prix. J'ai fait des erreurs. Aujourd'hui, j'essaie d'en faire le moins possible, mais je pense qu'avec tout ce qui m'est arrivé, j'ai beaucoup appris ».