Le fonds d'investissement américain, Carlyle, a déposé une plainte auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), afin de réclamer au Maroc le remboursement d'un crédit de plus de 400 millions de dollars concernant l'affaire de la SAMIR. Le Groupe américain a ainsi fait appel au CIRDI, qui relève de la Banque Mondiale (BM), afin de demander son dû à la raffinerie en arrêt. La demande de Carlyle a été déposée le 22 août auprès du CIRDI, suite à une demande dans laquelle le Groupe avait « accusé » le royaume de « nuire à ses investissements au sein de la raffinerie ». Pour rappel, Carlyle avait prêté en 2015, en compagnie du Groupe de négoce anglo-suisse, Glencore, un montant total de 600 millions de dollars, afin de relancer les activités de la raffinerie. Faute de ne pas put avoir raison auprès de la justice marocaine, qui elle-même réclame de celui qui était à la tête de la Samir, Mohammed Al Amoudi, de payer son dût au royaume. Il est à noter qu'Al Amoudi avait lui aussi, dans une tentative d'échapper à son sort, fait appel au CIRDI afin de régler son « litige » avec le royaume en mars dernier. Al Amoudi avait ainsi demandé au Maroc de trouver un « règlement à l'amiable », avant de prendre la fuite vers l'Arabie Saoudite, où il a été arrêté pour des affaires de fraude, sans toutefois être extradé vers le royaume malgré l'accord de justice entre les deux pays. Le sort de la raffinerie et de ses employés demeure encore inconnu pour le moment, malgré la manifestation de plusieurs investisseurs potentiels pour l'acquisition de la SAMIR.