La corruption, un phénomène très présent dans nos établissements publics, voir même privés. Dans son classement au titre de l'année 2019, Trace Bribery Risk Matrix, avait placé le Maroc à la 160è place sur l'échelle des risques de corruption pour les affaire sur le plan mondial, avant de le reclasser à la 131ème position sur la base de 200 pays. « Trace Bribery Risk Matrix », une organisation internationale des opérateurs économiques contre la corruption et fournisseur de solutions de gestion des risques pour les entreprises, a procédé au reclassement du Royaume, après avoir constaté que « certaines données avaient été omises par inadvertance ». Ainsi, dans son indice international qui varie entre un score de 1 à 100 points, et qui reflète le risque élevé de corruption dans le secteur des entreprises, le Maroc a eu un score de 58 points au lieu de 65, le classant ainsi parmi les pays à risque moyen. Ce score, indique « Trace Bribery Risk Matrix », couvre quatre domaines à savoir la dissuasion et l'application de la législation anti-corruption, la transparence du gouvernement et de l'administration publique, la capacité de contrôle de la société civile, notamment le rôle des médias ou encore les interactions entreprises-gouvernement. Si l'on compare le classement de cette année à celui de 2018, le Royaume est passé de la 121e position à la 131e, ce qui signifie un recul de 10 places, au lieu de 39, comme indiqué dans le premier classement fourni par l'organisation avant la correction de ses données. En tête de ce classement de « Trace », on retrouve la Nouvelle Zélande suivie de la Norvège, puis du Danemark et de la Suède, après viennent la Finlande, le Royaume Uni, les Pays-Bas, le Canada, l'Allemagne et enfin Hong-Kong. Du côté de l'Afrique, l'Afrique du Sud se place au 55e rang, suivie de la Namibie à la 72e place, le Sénégal, 73e, tandis que la Tunisie est en tête du classement maghrébin à la 99e place, suivie du Maroc 131e, Mauritanie 153e , l'Algérie 163e et enfin la Libye 194e.