Aïd Al Adha, réforme de ma Moudawana, investissement dans la santé… Voici les principaux titres développés par la presse quotidienne de ce jeudi 20 avril: Aïd Al Adha: des importations pour sauvegarder le cheptel (L'Economiste) Invité au Ftour-débat de L'Economiste, Rachid Benali, président de la Confédération marocaine de l'Agriculture et du Développement rural (Comader), bat en brèche toutes les spéculations, fake news et intox. Le maintien de la fête du sacrifice s'explique d'abord par la forte symbolique de ce rituel, mais aussi pour maintenir des équilibres économiques auprès du monde rural et des éleveurs qui traversent des moments difficiles. Les estimations actuelles du cheptel ovin national destiné à l'abattage font état de quelque 4 millions de têtes. Or, la demande de l'Aïd tournera autour de 5 millions de têtes. Pour approvisionner le marché en quantités suffisantes et maintenir la stabilité des prix, la différence (soit 1 million de moutons) «proviendra d'une opération d'importations d'ovins», annonce Rachid Benali. Tout porte à croire que les prix du mouton seront cette année supérieurs en moyenne de 5 à 10% par rapport à la veille de l'Aïd EL Kébir 2022.
Réforme de la Moudawana: Ouahbi appelle à un débat audacieux et inclusif (Le Matin) Le débat autour de la réforme de la Moudawana et particulièrement certaines dispositions relatives au droit successoral s'intensifie. La question a été d'ailleurs encore une fois soulevée lors d'une rencontre-débat organisée mardi par la Fondation Fqih Titouani. Le ministre de la Justice a souligné l'impérieuse nécessité d'ouvrir un débat public urgent auquel prendront part toutes les composantes de la société en vue de la révision de certaines dispositions de la Moudawana et du traitement des dysfonctionnements et défis mis au jour par la pratique. Le responsable gouvernemental a toutefois fait remarquer que le consensus devra être établi à partir des avis et arbitrages des instances constitutionnelles compétentes qui devront trancher en dernier ressort.
Ait Taleb appelle à plus d'investissement pour redresser le secteur de Santé (L'Opinion) Intervenant à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, a relevé que son département a alloué un budget important pour l'investissement dans les infrastructures et les équipements de santé, tout en veillant au renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé. Des efforts qui ont permis, selon Ait Taleb, de réaliser des résultats positifs en la matière. Ainsi, le taux d'investissement a augmenté de 64% depuis 2022, ce qui a permis de construire de nouvelles installations, des centres hospitaliers universitaires et de réhabiliter les infrastructures existantes. Dans le détail, le département de la Santé a alloué un budget annuel de 1 milliard de dirhams pour la réhabilitation des hôpitaux, 800 millions de dirhams pour la réhabilitation des centres de soins de santé primaires et 500 millions de dirhams par an pour la réhabilitation du système d'information.
Conjoncture: l'inflation tord le cou à l'épargne (Les Inspirations Eco) En ces temps de vaches maigres, mettre de l'argent de côté n'est plus aussi évident qu'auparavant. D'un point de vue économique, l'inflation et l'épargne ne font pas bon ménage et les incidences sur les bourses sont manifestes. Les statistiques du Haut-commissariat au plan indiquent que durant le premier trimestre de l'année 2023, 45,4% des ménages ont déclaré avoir contracté des crédits ou puisé dans leur épargne. Seulement 3,49% ont affirmé épargner une partie de leur revenu. Cette tendance à la baisse n'est pas corroborée par la Banque centrale. Le dernier rapport sur les statistiques monétaires du mois de février indique que les comptes d'épargne auprès des banques ont enregistré une évolution de 2,5% en glissement annuel, avec un encours de 179,3 milliards de dirhams (MMDH). Sauf que pour les ménages, les dépôts à terme ont reculé de 2,4%. Un dépôt n'est pas forcément une épargne. Il s'agit plutôt d'un indicateur de réduction de l'utilisation de la monnaie.
Plein feux à Londres sur le Salon international de l'agriculture au Maroc (Libération) La promotion du Salon international de l'Agriculture au Maroc (SIAM), dont la 15ème édition, prévue du 02 au 07 mai à Meknès, mettra à l'honneur le Royaume Uni, a été au cœur d'un séminaire organisé à Londres, en vue de mettre la lumière sur le secteur agricole du Maroc et faire connaître ses potentialités. L'événement, initié conjointement par l'Ambassade du Royaume du Maroc au Royaume-Uni et la Chambre de commerce de West London, a rassemblé les représentants de pas moins de 25 entreprises du secteur agricole au Royaume-Uni ainsi que des experts du domaine agricole marocains, notamment Morocco foodex, UK export finance (UKEF) ou encore l'Agence marocaine de développement agricole (ADA).