La maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, est accusée par l'opposition de dilapidation de deniers publics. Elle fera face à une plainte déposée par la Fédération de la gauche démocratique (FGD). Vers des démêlés judiciaires pour l'actuelle maire de Rabat ? Selon Al Ahdate Al Maghribia, Asmaa Rhlalou, a été convoquée par la justice et devra comparaître à partir du 5 mai prochain. Elle devra être entendue sur le dossier du marché de location du parc automobile qui avait fait couler beaucoup d'encre. Une procédure qui fait suite à une plainte déposée par les élus de la Fédération de la gauche démocratique (FGD). Ces membres de l'opposition au sein du Conseil de la ville de la Rabat l'accusent de dilapidation de deniers publics dans le marché de location de voitures de service par la mairie. Il s'agit de treize voitures de luxe que la maire de Rabat voulait offrir à ses proches collaborateurs. Les élus de la FGD ont crié au scandale au cours de la session de février du conseil qualifiant cette "affaire de louche". Ils avaient pointé du doigt la pertinence de ce marché dans un contexte économique difficile, alors que la mairie de Rabat est déjà confrontée à un important endettement. Lire aussi. Le maire de Nador condamné pour « extermination brutale » des chiens errants Pour eux, ce marché va à l'encontre des directives du ministère de l'intérieur qui incitent les responsables communaux et territoriaux à une rationalisation des dépenses et à éviter celles qui ne sont pas prioritaires. Ils ont d'ailleurs organisé une conférence de presse, vendredi dernier, pour dénoncer la gestion de la mairie par le bureau actuel, marquée par les dépenses exorbitantes. Toujours selon l'opposition, l'actuel conseil a décidé de relever le plafond des indemnités dédiées aux déplacements à l'étranger de la maire et de ses conseillers. Des postes budgétaires ont même été multipliés par trois et par cinq comparativement à l'année dernière.