Jeunes: l'ascenseur social toujours en panne, qui sont ces saisonnières marocaines en Espagne, pourquoi les adouls rejettent le nouveau projet de loi organisant la profession ou encore la cherté des tomates accélère la décision d'encadrer leur exportation…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce lundi 14 mars 2022: L'Economiste Jeunes: l'ascenseur social toujours en panne Les premières expériences sont déterminantes pour l'itinéraire professionnel des jeunes. Ceux-ci peinent encore à accéder à des emplois de qualité, assurant une protection sociale et des perspectives d'évolution. La plupart continuent d'alterner des phases de chômage et d'activités précaires. Plusieurs acteurs, identifiés par de récentes études de l'ONDH, déterminent le parcours des jeunes. Cela concerne notamment le niveau d'études, la situation financière des ménages, le lieu de résidence.. Ceux qui quittent précocement le système éducatif sont exclus des trajectoires d'accès à un travail de qualité. Aujourd'hui le Maroc Qui sont ces saisonnières marocaines en Espagne La migration circulaire des travailleuses saisonnières peut s'avérer profitable à condition que les outils et les mécanismes d'accompagnement adaptés soient mis en place. La majorité d'entre elles (62%), avant de penser au réinvestissement et au retour au Maroc, exprime le besoin d'apprendre la langue espagnole et réfléchit avant tout à faciliter son travail en Espagne. 58% d'entre elles souhaitent être formées au montage de petites et moyennes entreprises, dévoile un rapport intitulé «Etude sur l'autonomisation des travailleuses saisonnières participant au programme de migration circulaire Maroc-Espagne». La réalisation de ce document s'inscrit dans le cadre du projet Irtiqaa mis en œuvre par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en partenariat avec l'Anapec, avec l'appui financier du Fonds de l'OIM pour le développement (IDF). L'objectif étant de contribuer à «l'autonomisation des travailleuses saisonnières à travers la mise en place d'un programme d'autonomisation socio-économique adapté aux profils et besoins de ces dernières», indique ce rapport. L'Opinion Ressources hydriques: Dessaler l'eau de mer, oui mais à quel prix Le Royaume a débuté les premières expériences de dessalement de l'eau de mer il y a plusieurs décennies. La multiplication des épisodes de sécheresse ainsi que le développement économique et démographique imposent cependant de passer à la vitesse supérieure dans ce domaine, surtout que les technologies actuelles et la politique des énergies renouvelables du Royaume garantissent le dessalement de l'eau à moindre coût. Au-delà des enjeux liés aux coûts économiques, les stations de dessalement ont également un coût écologique, observé au niveau mondial, que le Maroc gagnerait à anticiper et à maîtriser, surtout que l'objectif national annoncé évoque l'implantation à moyen et long termes d'une vingtaine de stations dans les diverses régions côtières du pays. Les Inspirations ECO Sécheresse/hausse des prix: le gouvernement dégaine de nouvelles mesures Face aux nouvelles menaces sur la croissance alimentée par la sécheresse et la flambée des prix des matières premières, le Comité de Veille économique (format réduit) « reprend » du travail. La réunion du jeudi 10 mars entre le ministère des Affaires étrangères, celui de l'Economie et des finances, la CGEM, le GPBM, Bank Al-Maghrib, Tamwilcom (ex CCG) et l'Office des changes a abouti à deux mesures de soutien en faveur des entreprises. Parmi les différents sujets abordés, celui du financement a été jugé le plus urgent. «L'esprit dans lequel nous évoluons est sain», note Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM. Tamwilcom, qui a joué un rôle crucial dans le soutien aux entreprises touchées par la crise sanitaire, sera encore très active pour les aider à traverser cette nouvelle zone de turbulences. Le plafond d'engagement vis-à-vis d'une même entreprise passera de 20 à 30 millions de DH. Ce qui permettra aux entreprises de financer leurs besoins additionnels. Le Matin Pourquoi les adouls rejettent le nouveau projet de loi organisant la profession Il semble que la nouvelle mouture du projet de loi finalisé récemment par le ministère de la Justice ne soit pas du goût des adouls. Récemment transmis à l'Instance nationale des adouls, le texte est vertement critiqué par les professionnels. Ces derniers reprochent au texte de ne pas prévoir les garanties légales permettant aux adouls de superviser certaines transactions, notamment la vente et l'achat de l'immobilier. En filigrane, les adouls dénoncent «la pression exercée par certains lobbies qui souhaiteraient s'arroger en exclusivité certaines attributions remplies pendant des siècles par les adouls», explique Aderrazak Bouïta, président de l'Association des adouls. Libération Le Groupe socialiste interpelle Chakib Benmoussa sur la réouverture des piscines et l'augmentation du budget de l'animation culturelle dans les établissements scolaires Le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a adressé une question orale au ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, à propos de la réouverture des piscines sur l'ensemble du territoire national. En effet, les députés ittihadis ont interpellé, au nom du Groupe socialiste, le ministre de tutelle sur les mesures que son département compte prendre pour la réouverture des piscines afin que les équipes sportives puissent reprendre leurs activités. Les parlementaires de l'USFP ont mis l'accent sur un paradoxe: au moment où le gouvernement a récemment autorisé la réouverture des stades de football au public, les piscines sont toujours fermées aux amateurs de la natation, et ce malgré la chute du nombre des cas de Covid-19. Le Groupe socialiste a également expliqué que la fermeture des piscines jusqu'à présent a privé les conseils communaux de ressources importantes et de nombreux amateurs et professionnels de la natation de reprendre leurs activités sportives en prévision des prochaines compétitions locales, continentales et internationales. Al Bayane Tomates, œufs, poissons… La hausse des prix devient exagérée La flambée des prix de vente des produits alimentaires et non alimentaires devient insoutenable. Les variations à la hausse se suivent et s'élargissent pour toucher un large étendu de produits. Même l'œuf n'a pas été épargné par l'augmentation. Son prix est vite passé de 1 dirham à 1.30 dirhams. Ce n'est pas tout, les tarifs des produits de volailles sont montés crescendo depuis plus d'une semaine pour passer de 16 à 21 dirhams le kilo dans les différents points de vente de détail. Le prix du poulet Beldi, quant à lui, maintient la même fourchette pour se situer entre 65 et 70 dirhams le kilo. La spéculation bat le plein à l'approche du mois sacré au grand désastre des consommateurs. Le panier de la ménagère subit de plein fouet les contrecoups du renchérissement des prix des produits alimentaires et non alimentaires. Aucun secteur d'activité n'est aujourd'hui épargné par les augmentations des prix. Al Massae La cherté des tomates accélère la décision d'encadrer leur exportation Les répercussions de la montée des prix des légumes, notamment les tomates, qui planent encore sur les marchés marocains, ont poussé les pouvoirs publics à engager des consultations auprès des professionnels, qui ont abouti à la décision d'arrêter d'exporter vers certains marchés. Mais cette décision n'inclut pas les exportations de tomates vers les marchés de l'Union européenne. La quantité autorisée à être exportée est de 500.000 tonnes, et si dépassée, des droits d'entrée seraient payés, a expliqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole officiel du gouvernement. Les marchés concernés par la décision d'arrêt d'exportation conserveront une part d'environ 20%, étant donné que les professionnels s'y sont engagés. Les répercussions de cette décision ont commencé à se faire sentir sur le marché.