Eau potable: L'ONEE décline son programme, révision du statut des fonctionnaires de l'éducation: Benmoussa implique les syndicats, compensation: 10 à 15 MMDH supplémentaires pourraient être nécessaires ou encore BTP: l'inquiétante érosion des fleurons nationaux…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce jeudi 10 mars 2022: L'Economiste Eau potable: L'ONEE décline son programme Ce sont 28 milliards de DH qui seront investis par l'ONEE pour la période 2022-2027 dans le domaine de l'eau potable. 19,375 milliards serviront à renforcer et à maintenir les installations de production et de distribution. La généralisation de l'alimentation en milieu rural devra accaparer 8,620 milliards de DH. Aujourd'hui, dans ce domaine, une nouvelle règle est établie. Les villes côtières seront approvisionnées à travers le dessalement de l'eau de mer, celles de l'intérieur du pays par l'eau des barrages. Avec la rareté des précipitations et les changements climatiques, l'idée est de développer et d'accélérer les projets de dessalement. Indice du gasoil: la tutelle entre dans la vif du sujet A l'évidence, le ministre du Transport veut accélérer la cadence de la mise en place de l'indice du gasoil dans le domaine du transport routier de marchandise. C'est l'impression des professionnels qui sont sortis de la réunion tenue, mardi, avec Khalıd Cherkaoui, secrétaire général du ministère du Transport. Une rencontre qui s'est articulée autour de plusieurs thématiques sur lesquelles des engagements ont été pris pour avancer. Parmi les points examinés, figure l'institution d'un indice du gasoil qui serait répercuté sur la facture du transport en cas de hausse ou de baisse. Un comité technique sera constitué, composé de représentants du gouvernement, des routiers, de la CGEM, des pétroliers qui disposent des prix moyens à la pompe… Le texte de loi devrait être rapidement élaboré puisqu'il devrait se limiter aux grands principes. Aujourd'hui Le Maroc Révision du statut des fonctionnaires de l'éducation: Benmoussa implique les syndicats Le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a tenu une réunion, mercredi à Rabat, avec les représentants des syndicats d'enseignement les plus représentatifs pour discuter d'une série de dossiers dont la révision du statut des fonctionnaires du ministère. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l'accord signé entre le ministère de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports et les cinq syndicats d'enseignement les plus représentatifs, dans le cadre du dialogue social sectoriel. Dans une déclaration à la presse, Benmoussa a souligné que l'ambition est de renforcer davantage le dialogue social, dans un contexte marqué par la volonté commune des différentes parties pour faire aboutir le chantier de la réforme de l'éducation. Les Inspirations ECO Compensation: 10 à 15 MMDH supplémentaires pourraient être nécessaires Face à la sécheresse et la guerre en Ukraine, l'économie marocaine risque une nouvelle déconvenue alors que tout le monde espérait un retour à une certaine normalité après deux années de crise sanitaire. Si les pronostics sont très risqués actuellement, ces deux imprévus poussent BMCE Capital Global Research (BKGR) à significativement abaisser sa prévision de croissance pour cette année. Les analystes s'attendent désormais à une hausse de 1,8% du PIB contre 2,9% précédemment. Le scénario du pire projette une croissance d'à peine 1%. Il est encore difficile d'anticiper l'impact réel des tensions géopolitiques et de la mauvaise campagne agricole sur la croissance. En revanche, l'inflation, elle, va nettement s'accélérer. La poussée des prix à la consommation était attendue au cours des premiers mois de l'année. D'un autre côté les dépenses imprévues pour soutenir le pouvoir d'achat vont peser sur les finances publiques. BKGR estime entre 10 à 15 milliards l'enveloppe supplémentaire nécessaire pour la compensation au regard de l'orientation des cours. L'Opinion BTP: l'inquiétante érosion des fleurons nationaux Concurrence des entreprises étrangères, baisse de la commande publique, mauvaise gouvernance, telles sont les principales raisons derrière la disparition inquiétante de nombreux fleurons nationaux dans le secteur des BTP. Sans parler bien sûr du Covid-19, qui a précipité la chute de nombreuses entreprises. Face à cette conjoncture, les opérateurs misent sur la conclusion d'un nouveau Contrat-Programme avec l'Etat, car celui signé en 2018 a vu ses calculs faussés par la pandémie. En attendant, à la Fédération nationale du BTP (FNBTP), où une assemblée générale élit un nouveau Bureau, la priorité est de concrétiser des dossiers gelés sous l'ancien gouvernement, notamment la réforme du décret sur les marchés publics. Certains grands acteurs appellent également à instaurer un moratoire sur les dettes, mais aussi sur les impôts et les taxes, afin de permettre aux entreprises du secteur de rebondir. Une reprise qui est pourtant constatée depuis quelques mois. Les ventes de ciment, indicateur phare de l'activité du secteur, ayant enregistré une hausse de 8,8% à fin janvier dernier. L'Opinion Attractivité: El Hassan Daki requiert un cadre juridique favorable à l'investissement L'indépendance et l'impartialité de la Justice sont des conditions essentielles au développement d'environnements propices à l'investissement, a indiqué, à Dakhla, le procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, El Hassan Daki. Ainsi, afin de réduire les risques relatifs aux juridictions d'accueil pour les investissements, il faut déployer davantage d'efforts pour moderniser et renforcer le corpus réglementaire régissant les investissements et les activités commerciales, indique le chef du Parquet, qui s'exprime à l'ouverture des travaux du Congrès international de l'investissement et des enjeux du développement, qui se tient du 08 au 10 mars à Dakhla, notant que ces législations ont de manière croissante accordé une place centrale à la législation propre à l'investissement au sein de leurs programmes de réforme réglementaire. Preuve en est le rapport sur le Nouveau Modèle de Développement, élaboré sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, qui se veut un cadre de référence approprié pour réaliser léquilibre entre les conditions du décollage économique et le développement social. Al Massae El Jadida: Deux morts et cinq portés disparus suite au naufrage d'une barque de pêche artisanale Deux personnes ont trouvé la mort et cinq autres sont portées disparues dans le naufrage, mercredi matin, d'une barque de pêche artisanale, à environ 600 mètres du port de pêche d'El Jadida, ont indiqué les autorités locales de la province. Selon des données préliminaires, deux des sept membres de l'équipage ont péri dans ce naufrage, dont l'un a succombé à ses blessures après son transfert au service des urgences de l'hôpital Mohammed V d'El Jadida, précise-t-on de même source. Les moyens aériens et maritimes de la Gendarmerie Royale et de la Marine Royale, ainsi que d'autres ressources humaines de la Protection civile et des collectivités locales ont été mobilisés pour contribuer aux opérations de recherche et de sauvetage, dans l'objectif de retrouver les cinq autres marins toujours portés disparus. Rissalat Al Oumma ONSSA : les oranges exportées vers les Pays-Bas « bonnes » et "fiables" L'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a affirmé que la décision des autorités néerlandaises de retirer les oranges marocaines destinées à ses principaux marchés concernait un seul lot d'orange et non les autres expéditions d'orange vers ces marchés. L'ONSSA, qui répondait à des questions du journal, a indiqué avoir été informé le 2 mars dernier, par le Rapid Alert System for Food and Feed (RASFF) de l'Union européenne, d'une notification concernant un lot d'oranges exporté par le Maroc vers les Pays-Bas et dont l'analyse au laboratoire a révélé la présence de résidus du Chlorphyriphos, dont la teneur était de 0.017 mg/kg, supérieure à la limite admise par le règlement de l'UE, à savoir 0.010 mg/kg. Il a souligné avoir interdit l'usage du Chlorpyriophos dans toutes les cultures depuis le 10 février 2022. Al Ahdath Al Maghribia BAM lance le processus de conception d'une politique dédiée à l'autonomisation économique de la femme rurale Bank Al-Maghrib (BAM) a annoncé le lancement, dans le cadre de ses initiatives pour la promotion de l'inclusion financière, du processus de conception d'une politique dédiée à l'autonomisation économique de la femme rurale, en collaboration avec la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD). Le lancement de ce processus intervient suite à une analyse approfondie de la situation socio-économique de la femme rurale au Maroc, réalisée par BAM, avec le soutien de l'Alliance pour l'Inclusion Financière (AFI) et de l'institut international Fletcher School, indique la Banque Centrale dans un communiqué. Le projet entre désormais dans la phase de formulation dont l'objectif est de construire une politique nationale centrée sur les besoins et les aspirations des femmes dans le monde rural, fait savoir le communiqué.