Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le Prince Faisal bin Farhan Bin Abdellah Al-Saoud, a relevé, mercredi à Rabat, la convergence de vues qui existe entre le Maroc et l'Arabie Saoudite au sujet des défis qui guettent le monde arabe, en particulier les ingérences étrangères et le terrorisme. Ces défis nécessitent une coordination et une coopération communes pour y faire face, tout en veillant à la consécration des fondements de la paix et de la sécurité dans toute la région, a affirmé le Prince Faisal bin Farhan lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, à l'issue d'entretiens bilatéraux. Par ailleurs, le chef de la diplomatie saoudienne a exprimé les inquiétudes de son pays envers la situation en Libye et envers les ingérences étrangères dans ce dossier et l'impact de ces ingérences sur la sécurité dans le monde arabe, en particulier dans les pays voisins de la Libye. Il a souligné, à cet égard, que son pays tend à soutenir tous les efforts visant à trouver une solution à cette crise, affirmant que la solution doit être libo-libyenne.
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« Une solution 100 pc libyenne est une conviction du Royaume de l'Arabie Saoudite et de tous les pays arabes », a-t-il ajouté, soulignant que la coordination arabe pour atteindre cet objectif est une priorité pour son pays en vue de mettre fin aux interventions étrangères et au conflit qui se poursuit dans ce pays, ainsi que pour « la préservation de la Libye et des Libyens des effets du terrorisme, du conflit et des interventions et des convoitises extérieures ». Revenant sur ses entretiens avec son homologue marocain, le Prince Faisal bin Farhan a précisé qu'ils ont été « axés sur divers aspects des relations étroites unissant les deux pays frères, dans le cadre notamment d'une fraternité solide et historique ». L'accent a également été mis sur la volonté commune de renforcer davantage les relations bilatérales à travers une coordination permanente dans tous les domaines, « au service des intérêts des deux pays et des deux peuples frères, conformément aux orientations des leaders des deux pays », a-t-il noté.. Il a fait état, en ce sens, de plusieurs domaines de coopération et de concertation qu'il faut mettre à profit et de plusieurs conventions qu'il faut activer en vue de porter les relations bilatérales à un niveau supérieur.