Entendu par les éléments de la BNPJ, le journaliste et militant Omar Radi a été déféré devant le parquet avant de comparaitre devant le magistrat assis, ce jeudi 26 décembre, dans une procédure pour le moins expéditive. Le juge a ainsi décidé de reporter l'audience au jeudi 2 janvier et a refusé d'accorder la liberté provisoire pour le journaliste. En avril 2019, la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) l'avait auditionné sur une série de tweets critiquant un article consacré au magistrat ayant instruit, en appel, le procès des détenus du Hirak. Le chef d'accusation concerne « l'outrage à un magistrat », délit puni d'un mois à un an d'emprisonnement par l'article 263 du Code pénal.