Le journaliste Omar Radi sera poursuivi en état de liberté. Une information confirmée à 2M.ma par l'un de ses avocats, Me Omar Benjelloun. Le tribunal de première instance d'Aïn Sebaâ de Casablanca avait décidé jeudi dernier, de poursuivre le journaliste Omar Radi "en état d'arrestation" pour "outrage à magistrat". Au cours de la première audience, la défense du journaliste avait demandé sa remise en liberté provisoire, mais la requête a été rejetée par le tribunal. La prochaine audience est prévue le 2 janvier à partir de 15H00. Omar Radi sera jugé en vertu de l'article 263 du Code pénal qui précise: "Est puni de l'emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de 250 à 5 000 dirhams, quiconque, dans l'intention de porter atteinte à leur honneur, leur délicatesse ou au respect dû à leur autorité, outrage dans l'exercice de leurs fonctions ou à l'occasion de cet exercice, un magistrat, un fonctionnaire public, un commandant ou agent de la force publique, soit par paroles, gestes, menaces, envoi ou remise d'objet quelconque, soit par écrit ou dessin non rendus publics. Lorsque l'outrage envers un ou plusieurs magistrats ou assesseurs-jurés est commis à l'audience d'une cour ou d'un tribunal, l'emprisonnement est d'un à deux ans." Il est poursuivi pour un tweet publié il y a 8 mois, le 6 avril dernier plus exactement, dans lequel il fustige les jugements prononcés par un juge dans le procès du Hirak.