Ambassadeur de la candidature de l'Espagne, du Maroc et du Portugal pour l'organisation tripartite du Mondial 2030 de football, Andrés Iniesta a s'est félicité de la tenue de cette Coupe du monde inédite, qui sera la première à être intercontinentale, enrichie ainsi de la diversité culturelle des trois pays hôtes. Dans un récent entretien accordé à Cadena SER, l'ancien footballeur espagnol et double champion du monde a fait l'éloge d'une prochaine édition de la grand-messe, qui célébrera bien cette idée du ballon rond en tant que «sport pour tous». A ce titre, l'événement pourrait représenter un «tournant important» pour le football en tant que «sport mondial», qui sera revitalisé par les caractéristiques que propose d'ores et déjà la version conçue du Mondial 2030, a souligné Iniesta. Pour avoir vécu une Coupe du monde en Espagne, en 1982, l'ancien joueur affirme par ailleurs que l'impact et les retombées de l'accueil d'une telle rencontre sont bien concrets dans les pays hôtes. «La portée et le potentiel de cette candidature sont bien plus grands», a indiqué celui qui exerce désormais comme entraîneur. Autant dire qu'Andrés Iniesta voit grand, pour un Mondial 2030 qui «rassemblera les cultures tout en célébrant le sport qui unit les gens». Dans ce sens, il ajoute que l'Espagne, le Maroc et le Portugal partagent aussi une «passion commune» pour le football et bénéficient de réseaux de transport modernes, facilitant les déplacements des supporters entre les stades. Dans cet entretien, Iniesta est revenu également sur quelques aspects techniques à même de garantir «une couverture mondiale exceptionnelle». Pour lui, le «fuseau horaire approprié» pour les trois pays permettra en effet une «diffusion optimale» auprès des publics en Europe, en Afrique, en Asie et dans les Amériques.