Le PAM exhorte le gouvernement, dont il fait partie, à abolir les exonérations fiscales sur la viande et à restaurer l'équilibre du marché    Le déficit budgétaire à 21,1 MMDH à fin février    14e AGE de la CAF: Le vote consacre la forte présence du Maroc en Afrique (Fouzi Lekjaa)    L'Égypte demande à accueillir des matchs de la Coupe du Monde 2034 en Arabie Saoudite    Météo : Fortes pluies et chutes de neige attendues de mercredi à samedi    "Ziara"... pour des visites pénitentiaires plus fluides    Au Caire, Fouzi Lekjaa élu haut la main parmi les représentants de la CAF au sein du Conseil de la FIFA    Nezha Alaoui M'hammdi : L'Excellence diplomatique au service du Maroc et de l'Afrique    Le Maroc élu à la présidence de la 57e session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des Finances    AGE de la CAF: Patrice Motsepe reconduit à son poste de président    Extradition de Mohamed Boudrika : La justice allemande donne son feu vert    Immobilier : de bonnes perspectives se dessinent en 2025    L'ONU lance l'initiative UN80 pour un système institutionnel onusien à la mesure des défis actuels    Le Canada annonce des tarifs douaniers sur certains produits américains    Classement QS 2025: Neuf universités espagnoles parmi les 100 meilleures au monde    Plus de 88 milliards de dirhams de l'Union européenne pour le Maroc entre 2021 et 2027    Evictions inopinées dans l'éducation nationale : le PPS soupçonne des motivations électoralistes    Fouzi Lekjaa continue de représenter le Maroc à la FIFA en étant réélu pour un deuxième mandat au sein du comité exécutif    Quand Hakimi fait polémique à Anfield    Camps de Tindouf : surveillance systématique et détournement méthodique des aides    Le ministre de l'Intérieur français qualifie le régime algérien de "junte dictatoriale" qui ne se soucie pas de la souffrance de son peuple    Le port de Huelva envisage une liaison maritime pour les saisonnières marocaines    37 millions de dirhams d'oléagineux américains pour le Maroc en 2024    Maroc : les réserves d'eau atteignent 5,12 milliards de mètres cubes, avec un taux de remplissage de 30,43 %    Casablanca Aménagement attribue un marché de nettoyage triennal pour 158 400 dirhams    La couverture des activités royales : Une performance médiocre nuit à l'image et au prestige    Fouzi Lekjaa réélu au conseil de la FIFA et au Comex de la CAF    L'Ethiopie lance sa première usine de drones    Bourse de Casablanca : ouverture en territoire positif    Amina Bouayach élue présidente de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme    Chambre des représentants : la commission de la justice et de la législation examine le projet de loi sur la procédure pénale    HCP : perspectives favorables pour les services marchands non financiers au T1 2025    La guerre commerciale avec les Etats-Unis nuit à près des deux tiers des PME canadiennes    Relations sécuritaires entre Paris et Alger : une coopération réduite à sa plus simple expression, selon la DGSI française    Les températures attendues ce mercredi 12 mars 2025    Le temps qu'il fera ce mercredi 12 mars 2025    Digitalisation des commerçants : le ministère de l'Industrie et du commerce et le groupe Attijariwafa Bank s'allient    Projet du transfert de propriété du Complexe sportif Mohammed V: L'information infirmée    Washington : Discussions entre le Maroc et un représentant de l'administration Trump    La France interdit à 801 responsables algériens d'entrer sur son territoire    Débat autour du concept de liberté dans les contextes arabe et occidental    Soutien à l'édition et au livre : ouverture des candidatures pour l'année 2025    «Basmat al-Tourath» : Le Maroc en animation, une histoire qui bouge !    Célébration de la journée mondiale du théâtre: un programme national couvrant les différentes régions du Royaume    El Jadida : Quand Kabour illumine la nuit des jeunes filles rurales à Ouled Hamdane !    Amérique latine : Des habitudes culinaires nord-africaines et arabes héritées d'Al-Andalus    Maroc-France : accompagnement de neuf start-up marocaines du jeu vidéo    Dubaï : Les designers Hicham Lahlou et Cheick Diallo signent une œuvre d'exception    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Vidéo. A Casablanca, le déploiement de la fibre optique provoque des nuisances en tous genres
Publié dans H24 Info le 10 - 11 - 2019

Entre nuisance sonore, poussières, occupation du domaine public (boulevards, rues et trottoirs), perturbation de la circulation et du stationnement, les nuisances engendrées par les travaux de déploiement de la fibre optique à Casablanca polluent le quotidien des Casablancais.

Cela fait quelques mois que les travaux de déploiement du haut débit sont engagés à Casablanca. Très en retard en termes de déploiement de la fibre optique au niveau de la capitale économique du pays –comme au niveau national–, les opérateurs télécoms ont pris d'assaut les différents quartiers, en particulier, ceux du centre-ville de Casablanca. On ne peut, certes, que s'en féliciter car c'est un grand atout de voir le haut débit se démocratiser, toutefois il y a un hic.
Les travaux de la fibre optique provoquent d'énormes nuisances aux habitants sans aucun respect des lois en vigueur. Outre les nuisances sonores, les riverains subissent les poussières, les automobilistes, pour leur part, endurent une énorme perturbation de la circulation et aussi du stationnement.
Même les piétons ne sont pas en reste, certains trottoirs deviennent inaccessibles pendant les chantiers et même après. Et les revêtements incomplets ou pas du tout réalisés dans certains cas polluent davantage l'espace public et ajoutent une couche à la laideur du paysage. Tant de maux qu'on aurait pu éviter avec un minimum de respect de la loi et une rationalisation des investissements.
Qu'en est-il de la loi 11-03?
Bien que tenus de respecter les règles de sécurité applicables sur les chantiers de travaux (bruits et nuisances, circulation et accessibilité des piétons, enlèvement des déblais et revêtement des remblais), les opérateurs ont délégué les travaux à des sous-traitants à qui on soupçonne de ne pas respecter les réglementations. A la tête de celles-ci la loi 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l'environnement est complètement bafouée surtout son article 47.
Cet article stipule que «les bruits et les vibrations sonores, quelles qu'en soient l'origine et la nature, susceptibles de causer une gêne pour le voisinage, de nuire à la santé de l'homme ou de porter atteinte à l'environnement en général, notamment lors de l'exercice des activités de production, de services, de mise en marche de machines et de matériels et d'utilisation d'alarmes et des hautparleurs, doivent être supprimés ou réduits conformément aux dispositions législatives et réglementaires prises en application de la présente loi».
«Ces dispositions fixent les valeurs limites sonores admises, les cas et les conditions où toute vibration ou bruit est interdit ainsi que les systèmes de mesure et les moyens de contrôle», précise le même article.
Soupçonnés de violer les cahiers de charges, qui expose à des mises en demeure ou même des arrêts de chantier jusqu'à régularisation de la situation, les sous-traitants n'ont jamais été réprimandés par la police administrative (lancée en juillet dernier).
Déperdition des efforts
En l'absence d'une mutualisation des infrastructures, chaque opérateur (Maroc Telecom, Inwi ou Orange) fait ses propres investissements. Craignant stimuler davantage la concurrence sur ce segment, le leader Maroc Telcom n'accepte guère le partage des infrastructures. Possédant un avantage de taille en termes de déploiement de cette technologie, en l'occurrence le réseau classique de la paire de cuivre qui lui permet d'avoir beaucoup moins de charges relatives aux travaux de génie civil, l'opérateur historique n'est pas prêt à lâcher cet atout.
«Ce qui coûte cher dans la fibre optique ce n'est pas la fibre en elle-même, mais c'est le coût du génie civil (conception, réalisation, exploitation et réhabilitation)», explique un expert dans le domaine des télécommunications. Celui-ci estime dans une déclaration à H24info que «le génie civil qu'on a hérité de l'époque des PTT (ministère de la Poste, du Télégraphe et du Téléphone ndlr) devrait être partagé entre les opérateurs sans nuire à l'opérateur historique, mais de sorte à rationaliser les investissements».
«On aurait pu éviter des investissements en double voire en triple dans certains cas s'il y avait un cadre réglementaire qui instaure une mutualisation des infrastructures», regrette l'expert.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.