L'ancien chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a reçu dans sa villa une délégation de la jeunesse de son parti. Un leader de la chabiba du PJD a diffusé la rencontre en direct sur facebook et durant plus d'une heure et demie, Abdelilah a fait du Benkirane. L'ancien secrétaire général du PJD et ancien chef du gouvernement, Abdelillah Benkirane, a profité de sa rencontre avec les membres du Parti de la justice et du développement (PJD) de la section de Fquih Ben Saleh pour revenir sur le sujet de sa pension. Il s'est saisi de l'occasion pour répondre à ses détracteurs sur le sujet, assurant qu'ils ne trouveront rien sur lui car il n'a rien à se reprocher. «Ils n'ont pas honte d'évoque le sujet et ils devraient respecter Sa Majesté, car ma pension de retraite relevait de sa volonté vu je n'ai pas demandé cela», a-t-il déclaré. Dans la même veine, Benkirane a expliqué devant les jeunes de son parti que son patrimoine financier n'est pas énorme. «Quand j'ai quitté la primature, je n'avais plus de rentrée d'argent. Je me suis mis à la recherche d'un travail mais Sa Majesté a envoyé Fouad Ali El Himma et a pris la décision de m'accorder une pension de retraite exceptionnelle à l'instar d'Abderrahmane El Yousfi», a-t-il insisté assurant qu'il ne détient ni villa ni ferme. Lire aussi : Vidéo. Benkirane accompagne Hamieddine à son procès à Fès Une fois de plus, Benkirane s'est attaqué à Aziz Akhanouch, secrétaire général du rassemblement national des indépendants. «Je lui est conseillé de s'éloigner et de rester à l'écart de la politique et il n'a pas voulu m'entendre. Il n'a pas le gabarit d'un homme politique, ni le charisme d'un politicien. Il est là, car il a beaucoup d'argent et il gère son parti tel une entreprise», a-t-il lancé. Autre sujet sur lequel Benkirane s'est exprimé: l'affaire de la députée Amina Maelainine mais la question a été abordée sous un nouvel angle. «Nos détracteurs passent leurs journées à vérifier si celle-ci a enlevé son voile ou l'a remis, mais entre nous, nous avons donné à ce sujet plus qu'il ne mérite. Au sein du mouvement islamiste, on a trop insisté sur la barbe et le voile plus qu'il ne faut. Ceux qui ont critiqué ma position dans l'affaire de Maelainine m'accusent de défendre les libertés individuelles mais c'est Dieu qui a dit: "Chacun est libre de sa foi"», a-t-il souligné.