Les allégations prétendant que le détenu M.B aurait été torturé par le directeur et des fonctionnaires de la prison locale Salé 2 sont infondées, a affirmé la direction de l'établissement pénitentiaire. Citée par un communiqué de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en réaction à des informations relayées par des médias électroniques et imputées à Human Rights Watch, concernant le détenu poursuivi dans le cadre de la loi antiterroriste, la direction affirme qu'il s'agit d' »une suite de mensonges véhiculés par la mère dudit détenu auprès des organisations des droits de l'Homme et des médias ». La mère de ce détenu a l'habitude de « diffuser ce genre d'allégations avec différents scénarios pour exercer des pressions sur la direction de l'établissement afin de la contraindre à fermer les yeux sur les multiples transgressions émanant dudit prisonnier », souligne le communiqué, rappelant qu'elle avait déjà prétendu la mise en cellule disciplinaire de son fils, « un fait qui ne s'était jamais produit depuis sa mise en détention à la prison locale Salé 2 ». De même, l'opération de fouille entreprise le 23 février dernier dans sa cellule s'inscrivait dans le contrôle de routine effectué au niveau de l'ensemble de l'établissement, a noté la même source, ajoutant que le détenu concerné a protesté et poussé des cris devant les fonctionnaires, tout en incitant les autres prisonniers à ne pas obtempérer, ce qui constitue une violation de la loi régissant l'établissement. L'établissement pénitentiaire a assuré qu'il continuera à « appliquer la loi à l'encontre de l'ensemble des détenus sans distinction, abstraction faite de tout chantage ou pression de n'importe quelle partie ».