Des familles se sont vues interdire les paniers destinés à leurs proches incarcérés dans la prison d'Oukacha. Pour justifier cette interdiction, le département de Tamek a annoncé avoir délégué les services de restauration à une société privée. Ambiance tendue à la prison d'Oukacha à Casablanca. Dans son édition de ce 21 septembre, Al Massae rapporte que l'interdiction d'autoriser des paniers dans la prison a déclenché des tensions entre les prisonniers et leurs familles, d'une part, et les responsables administratifs de la prison, de l'autre. Selon le quotidien, certains détenus ont même menacé d'entamer une grève de la faim si l'interdiction est maintenue. Ce qui a donné lieu à des échanges verbaux entre les familles des détenus et les responsables de la prison. Une femme aurait même été giflée par un fonctionnaire de la prison alors qu'elle a tenté de faire entrer un panier pour son fils. La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a décidé en mai dernier de déléguer la gestion de la restauration dans les prisons à une société privée. Le département de Tamek justifiait sa décision par la volonté d'interdire à moyen terme la réception des repas par paniers, ces derniers étant utilisés pour le trafic de drogues et de produits illicites dans les prisons.