Recettes touristiques en 2006 : 52 milliards de DH. Un beau record. Le tourisme, grand vecteur de développement économique national. 2001/2006, la Vision 2010 à mi-chemin enregistre déjà deux beaux records : 6,6 millions d'arrivées touristiques (tout genre confondu) et plus de 52 milliards de DH de recettes. Jamais au Maroc, le tourisme n'a pris une telle importance et une telle ampleur. Le grand mérite revient en premier lieu à SM le Roi Mohammed VI qui a initié, lancé, et qui suit sur le terrain, la stratégie touristique (la première du genre dans le secteur) appelée Vision 2010. L'intérêt particulier accordé à SM Le Roi au secteur du tourisme, lui a permis d'être un grand vecteur de développement économique national, avec les rentrées de devises importantes, les créations d'emplois, la dynamisation des autres secteurs ( transport aérien et terrestre) agroalimentaire, agriculture, BTP… Ces records et ces performances sont également le maître d'œuvre de Adil Douiri, ministre du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale. Jamais dans l'histoire du tourisme national, on n'aura vu un aussi jeune ministre dévoué à la cause de son département et de celle du développement économique de son pays. Non seulement Adil Douiri est convaincu de la cause touristique nationale, mais en plus il en fait un challenge (à la manière de l'esprit anglo-saxon) avec un dévouement qui avoisine la gestion d'une grande entreprise privée dont l'objectif principal est d'abord le résultat. En cinq d'exercice, les résultats sont là et même les détracteurs du ministre du tourisme se sont rendus à l'évidence et lui rendent l'hommage qu'il mérite, parfois en public, parfois, en privé, parfois dans les salons, mais hommage quand même du beau travail accompli. Le bilan est globalement plus que positif. Abstraction faite des chiffres officiels (entrées postes frontières, rentrées de devises, nuitées touristiques), qui peuvent être vus et analysés sous différents angles, il y a l'apport particulier en matière d'investissement touristique international, à travers le plan Azur, qui est à enregistrer avec fierté dans le cadre du développement touristique du pays. Non seulement les nouvelles destinations prévues se construisent, mais d'autres s'ajoutent au lot. La dernière en vue est celle de Tan Tan, zone dont les potentialités touristiques sont formidables, alliant du désert, au littoral, en passant par le riche patrimoine saharien et l'embouchure exceptionnelle de l'oued Draâ. L'apport du tourisme en tant que vecteur de développement économique a eu un impact sans précédent dans le secteur de l'aérien. La libération de ciel a eu lieu, l'Open Sky a été officiellement signé, les compagnies à bas coût desservent le Maroc, bref le pays est sorti du monopole aérien de la RAM, qui fut durant des années, pointé du doigt par les professionnels du secteur du tourisme. L'implication des grands Tour opérateurs internationaux ( européens particulièrement) dans le développement du tourisme, en tant qu'aménageurs développeurs, gestionnaires d'hôtels, transporteurs aériens, partenaires privilégiés en matière de co-marketing, sont des éléments forts qui ont permis au tourisme de faire un grand pas en avant. Tout cela n'a pu se faire, qu'avec la conviction et l'effort soutenu de Adil Douiri, dont le nom est désormais lié directement au développement du tourisme et au tournant qu'appris le tourisme depuis 2001. Il est certain que tout travail reste perfectible et que nombreux sont les problèmes qui se posent encore au secteur, principalement celui de la formation professionnelle, mis entre les mains de l'OFPPT( une erreur monumental, l'Office n'ayant ni les hommes, ni la vision nécessaire pour réussir cette mission). L'essentiel est d'arriver à des résultats concluants qui servent à la fois la cause du développement économique national et la cause des privés (celle des opérateurs touristiques et celle des professionnels du terrain). Avec les chiffres officiels obtenus en matière d'arrivées touristiques, en matière de rentrées de devises, celle des nouvelles lignes qui desservent le pays, ou celle des projets touristiques réalisés ou en cours dans les différentes villes à vocation touristique (Tanger, Tétouan, Marrakech, Agadir, en autres), personne n'osera soutenir le tourisme ne connaît pas un développement certain, devenu de ce fait le premier pilier de l'économie nationale. Le bilan de Adil Douiri est de loin le plus performant et le meilleur par rapport à tous ces prédécesseurs. IL est même quelque part incomparable aux autres. Il est simplement à son honneur et l'école nationaliste dont laquelle il a été élevé. C'est d'ailleurs celle école nationaliste qui fait qu'à la fois Adil Douiri en tant que ministre du tourisme, Ahmed Taoufiq Hjira en tant que ministre délégué de l'Habitat et Karim Ghalleb en tant que ministre du Transport, forment le trio le plus dynamique, le plus présent sur le terrain voire le plus performant de l'action gouvernementale. Allier maîtrise du sujet, jeunesse, conviction nationaliste et savoir faire sont les recettes politiques qui donnent des résultats probants. C'est avec cette nouvelle approche de mode de gouvernance, à la fois à l'échelon du gouvernement que dans les autres institutions publiques et régionales que le Nouveau Maroc peut atteindre les objectifs de développement socio-économiques, de lutte contre les disparités sociales, lutte contre la pauvreté, garants d'une vraie amélioration du niveau de vie des citoyens. Reste à orienter le développement touristique actuel vers la réalisation d'une bonne stratégie nationale en matière d'animation touristique grand public (type parcs d'attraction, aqua parc, parcs thématiques, aquarium, karting…) afin d'accompagner cette relance touristique qui vise à la fois le tourisme international et le tourisme national. Orienter également le tourisme vers une approche plus solidaire envers les populations locales éloignées et défavorisées à l'instar de ce qui se fait dans les grandes destinations touristiques internationales. Opter également pour un commerce plus équitable, en matière d'artisanat pour permettre à nos artisans de vivre décemment du travail extraordinaire qu'ils font, qui d'ailleurs en bonne partie s'adresse au tourisme. La formation professionnelle, le bon accueil, les services performants, l'information touristique sont les éléments qui font du tourisme un grand vecteur de développement de bonnes relations humaines, un bon moyen pour atténuer le fameux choc des cultures, un bon moyen de rapprochement des peuples et des cultures. Le tourisme ce n'est pas que des hôtels, des avions et des aéroports, il est également un bon facteur de solidarité humaine face à tous les défis modernes à l'échelon planétaire, allant du réchauffement climatique, à la lutte contre le terrorisme, l'obscurantisme, l'analphabétisme, la pauvreté et le sous-développement dans toutes ses formes et ses facettes. Bref, pour une fois que le tourisme part dans le bon sens, il va falloir continuer avec ce rythme et explorer convenablement les autres pistes dans l'objectif d'atteindre un tourisme à la fois durable, solidaire, intelligent, profitable à tous. Les potentialités touristiques énormes du pays ne demandent qu'à être correctement exploitées. Les régions sont le grand levier de développement touristique, qui désormais doivent jouir à la fois d'une gestion autonome nécessaire, d'une promotion adaptée, d'un renforcement des ressources humaines afin de cadre dans une symbiose constructive au sein du grand chantier qu'est le développement touristique tout azimut, à travers le concrétisation de la Vision 2010.