Le bilan des attentats terroristes de dimanche 21 avril contre des églises et des hôtels au Sri Lanka s'est alourdi à 359 morts, a annoncé mercredi la police. Un précédent bilan faisait état de 310 morts, mais plusieurs personnes ont depuis succombé à leurs blessures. Plus de 500 personnes ont été blessées dans ces attentats, qui comptent parmi les plus meurtriers depuis ceux du 11 septembre 2001. Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a revendiqué mardi les attentats de dimanche, donnant les noms de sept "combattants" qui sont, selon lui, derrière la série d'explosions. Les autorités sri-lankaises ont attribué les attentats au groupe extrémiste local National Thowheeth Jama'ath (NTJ), qui ne l'a pas revendiqué, et cherchent à savoir s'il a bénéficié d'un soutien logistique international. Deux frères kamikazes Sri-lankais ont joué un rôle clé dans les attentats, selon les autorités. Les premiers éléments de l'enquête montrent, en outre, que ces attaques ont été commises en représailles aux attentats contre deux mosquées à Christchurch en Nouvelle-Zélande, qui ont fait 50 morts le 15 mars, a déclaré mardi le vice-ministre sri-lankais de la Défense, Ruwan Wijewardene. La police a interpellé jusqu'à présent 40 personnes dans l'enquête en cours à la suite de ces attaques meurtrières. Les autorités ont découvert lundi 87 détonateurs de bombes dans une gare de bus à Pettah, un quartier de la capitale sri-lankaise situé à mi-chemin des hôtels et de l'église frappés dimanche dernier par une série d'explosions.