Le bilan des plus meurtrières attaques en Asie du Sud contre des églises et des hôtels au Sri Lanka s'est alourdi à 359 morts, a annoncé mercredi la police. Le nombre des blessés dans ces attentats considérés les plus meurtriers depuis ceux du 11 septembre 2001 a atteint plus de 500 personnes. Les autorités sri-lankaises ont attribué les attentats au groupe extrémiste local National Thowheeth Jama'ath (NTJ), qui ne l'a pas revendiqué, et cherchent à savoir s'il a bénéficié d'un soutien logistique international. Alors que le groupe terroriste Etat islamique (EI) a donné les noms de sept « combattants » qui sont, selon lui, derrière la série d'explosions. Le vice-ministre sri-lankais de la Défense, Ruwan Wijewardene, a déclaré mardi que l'enquête menée par les autorités sri-lankaises a révélé que les attaques ont été commises en représailles aux attentats contre deux mosquées à Christchurch en Nouvelle-Zélande, qui ont fait 50 morts le 15 mars.