La culture des anacardiers, ou encore les pommiers-cajou, est une source importante de revenus en Guinée Conakry. Ces arbres qui produisent l'anacarde, ce fruit dont l'amande n'est autre que la noix de cajou, surnommé l'or vert eu égard à ce qu'il rapporte. Consciente de l'importance de la culture de cet arbre et du potentiel que cela offre au pays, la Guinée Conakry tente de relever le défi en mettant en place une agriculture à la fois rentable et durable ! Un défi qui a ses chances d'être réalisé d'autant plus que la moitié des terres cultivables ne sont pas encore exploitées. Le pays espère multiplier par 12 sa production en noix de cajou et augmenter ainsi les revenus des 50 milles personnes qui vivent de cette filière. Parmi ces milliers d'agriculteurs, Fatou Catherine Soumah, une exploitante agricole qui possède une plantation de 15 hectares d'anacardiers dans le petit village de Balamodia situé à près de 75 kilomètres de Conakry. Fatou Catherine Soumah, à l'instar des autres agriculteurs, pratique une agriculture artisanale qui empêche la croissance de la production. En plus des insectes qui détruisent ses anacardiers, presque toute la chaine de production est artisanale. La récolte des pommes de cajou se fait à la main avant d'être transférée en ville pour qu'elle soit traitée. « Nous n'avons pas d'industrie pour la transformation. Nous séchons et nous vendons nos récoltes aux petits marchés », », informe l'exploitante agricole. La torréfaction et le concassage se font également à la main. Pour mieux comprendre le fonctionnement de cette agriculture, l'équipe de Continentales nous propose ce reportage. Pour regarder l'intégralité de l'édition, cliquez