Exprimant leur rejet des mesures émises par le département de tutelle concernant la mise en place d'un nouveau statut en leur faveur, les enseignants contractuels annoncent un nouveau débrayage. Une grève nationale ponctuée de sit-ins et de marches de protestation est prévue durant la semaine allant du 18 au 24 courant. Rassemblés sous l'étendard de la Coordination nationale des enseignants contractuels, ces cadres du ministère de l'éducation s'insurgent contre ce qu'ils qualifient de "politique de persuasion" entreprise par le département de tutelle. Ils entendent poursuivre leur série de lutte jusqu'à élimination de la contractualisation dans l'éducation nationale. Dans un communiqué, les contractuels dénoncent le gel par certaines académies des salaires des enseignants relevant de la promotion de 2016, lesquels se sont acquittés de leurs mission avec "assiduité et honnêteté au cours du mois écoulé et ce, sans tenir compte de leurs circonstances". A ceci s'ajoute la menace du département de tutelle de recourir aux listes d'attente pour assurer les cours au lieu des grévistes. à prendre les mesures administratives et légales à l'encontre de toute personne entravant le bon déroulement des cours, mettant en garde qu'il va engager les procédures administratives en vigueur face à tout cas d'absentéisme injustifié. Un nouveau débrayage qui intervient alors que le ministère de l'Education nationale vient de mettre en garde ces grévistes contre tout absentéisme injustifié. "À l'heure où le gouvernement a rempli ses engagements envers les enseignants cadres des académies régionales d'éducation et de formation (AREF) en apportant les amendements nécessaires à leur statut, certaines parties continuent de faire pression sur les enseignants afin de les dissuader de regagner leurs établissements et d'accomplir leur devoir", souligne le ministère dans un communiqué.