La Fondation Mohammed VI des œuvres sociales des fonctionnaires de la sûreté nationale a poursuivi en 2018 son soutien aux initiatives visant la promotion des conditions sociales et professionnelles de la famille de la sûreté nationale, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). À cet effet, il a été procédé à l'octroi d'une subvention ayant atteint jusqu'au 30.000 DH au profit de 488 adhérents relevant du personnel de la sûreté souffrant de maladies graves ou de problèmes sociaux, contre 47 bénéficiaires seulement en 2015, indique la DGSN dans un communiqué, rendu public mardi, dans lequel elle présente le bilan de ses réalisations au titre de l'année 2018 et son plan d'action pour 2019. Des aides financières ont également été accordées à 2.600 veuves du personnel de la sûreté nationale, outre l'octroi de 313 bons d'achat à l'occasion de l'Aïd-Al-Adha, mis à leur disposition par les établissements de finances et les banques partenaires, poursuit le communiqué. Dans la même sillage, la Fondation a accompagné la mise en place des amicales d'habitat destinées aux fonctionnaires de la police et a conclu des conventions de coopération avec plusieurs promoteurs immobiliers et des établissements de crédit pour faciliter aux adhérents l'accès logement à l'habitat à des prix préférentiels. Rien qu'à Laâyoune, l'Amicale Hassania a enregistré à elle seule un total de 1.864 adhérents en 2018, fait noter la DGSN. Sur le volet spirituel, souligne le communiqué, le nombre des bénéficiaires du pèlerinage cette année a atteint 100 personnes contre 80 l'année dernière. La Fondation a également octroyé une aide financière de l'ordre de 20.000 dirhams à chacun des 200 fonctionnaires de la sûreté nationale sélectionnés à l'issue de l'opération de tirage au sort pour accomplir le pèlerinage, ajoute la même source. En poursuivant la politique d'ouverture sur les enfants des Marocains résidant à l'étranger, quelque 2.308 enfants et orphelins de la famille de sûreté ont bénéficié des centres d'estivage en 2018, dont 39 issus de la communauté marocaine résidant en Algérie, tandis qu'un total similaire des enfants de la police de quatre pays africains ont bénéficié des service d'estivage avec leurs homologues marocains, contre 9 bénéficiaires seulement en 2017, venus d'un seul pays africain, indique la DGSN. S'agissant des prestations sanitaires, l'année 2018 a connu la mise en service du laboratoire des analyses médicales à Rabat. Il s'agit d'un centre de santé intégré offrant les premiers secours et soins au profit de la famille de la sûreté nationale. Il a été aussi procédé à la désignation de 9 nouveaux médecins dans les services de sûreté dans les villes de Laâyoune, Ouarzazate, Errachidia, Al Hoceima, Tétouan, Tanger, Safi, Settat et El Jadida, outre la mise en service d'un centre de kinésithérapie dans la ville de Salé, et la mise en œuvre du "système de prévention et de veille sanitaire", indique-t-on de même source. Ce dispositif, qui bénéficie à l'ensemble des fonctionnaires de police, mais aussi aux personnes placées en garde à vue et les mineurs faisant l'objet d'enquête, consiste à leur assurer régulièrement le suivi de l'état de santé et les interventions nécessaires en cas de malaise, dispensés par des médecins de la sûreté nationale, explique-t-on. En chiffres, l'inspection des services de santé relevant de la sûreté nationale a dispensé 68.764 consultations ou services médicaux en 2018, soit une hausse de 22% par rapport à l'an dernier. Cette intervention se répartit entre 27.636 consultations en médecine générale, 3.998 consultations par spécialité, 23.416 en médecine dentaire, 5.317 en psychiatrie et en soutien psychologique et 8.397 transferts en cas d'urgence médicale, selon le communiqué.