Ils ne sont pas moins de 33.587 enfants à avoir bénéficier du droit d'acquisition de la nationalité marocaine par la mère. Un chiffre qui traduit la pertinence des amendements introduits dans le Code de la nationalité. Quels que soient leurs lieux de naissance, les personnes d'une mère marocaine et d'un père étranger ont le droit d'obtenir la nationalité grâce à la mère. A ce jour, leur nombre est estimé à plus de 33 mille, a annoncé mercredi à Tunis la ministre de la Famille, de la solidarité, l'égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui. S'exprimant lors du premier congrès ministériel sur "L'appartenance et l'identité juridique", initié en partenariat entre la Ligue arabe et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la responsable gouvernementale a également jeté la lumière sur la situation des migrants, attirant l'attention sur la nouvelle politique du Maroc lancée conformément aux Hautes Instructions de S.M. le Roi Mohammed VI pour la régularisation de milliers de migrants et demandeurs d'asile, qui a permis au Maroc de se transformer de pays de transit à un pays d'accueil. Cette politique a également offert à des centaines de Syriens l'opportunité d'accéder au statut de réfugié et la régularisation de la situation d'un grand nombre de Subsahariens, de différentes nationalités. En outre et dans un souci d'alléger les souffrances d'un grand nombre de personnes, la ministre a fait valoir les efforts consentis par le législateur marocain afin d'assurer l'égalité, et ce en considérant comme étant de nationalité marocaine toute personne née au Maroc de parents inconnus. La ministre a enfin exprimé la pleine adhésion du Maroc au système des Nations unies à travers notamment la ratification d'une série de conventions internationales et résolutions telles celles ayant trait à l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale et à l'égard des femmes, ainsi qu'à la charte internationale des droits civils et politiques et le protocole facultatif y afférent.