Cette rencontre, vient concrétiser les recommandations issues du premier congrès arabe sur les nouvelles pratiques et les opportunités régionales de renforcement des droits de la femme à l'égalité dans l'obtention de la nationalité, qui a eu lieu les 1 et 2 octobre 2017. Quelque 33.587 ont bénéficié du droit d'acquisition de la nationalité marocaine par la mère, a annoncé mercredi à Tunis la ministre de la Famille, de la Solidarité, l'égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui. S'exprimant lors du premier congrès ministériel sur « l'appartenance et l'identité juridique » initié en partenariat entre la Ligue arabe et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la responsable a mis l'accent sur les changements fondamentaux introduits au code de la nationalité, qui a accordé aux fils et filles le droit d'acquisition de la nationalité de la mère marocaine et du père étranger, quels que soient leurs lieux de naissances. La ministre a ajouté le législateur marocain à veillé à assurer l'égalité en considérant de nationalité marocaine toute personne née au Maroc de parents inconnus, relevant que cette mesure est de nature à alléger les souffrances d'un grand nombre de personnes. Elle a également souligné que la Constitution de 2011 a constitué un « saut qualitatif » en insistant sur l'impératif de protéger et promouvoir les dispositifs des droits de l'Homme et du droit international humanitaire et de contribuer à leur développement dans leur indivisibilité et leur universalité, ainsi que de bannir et combattre toute discrimination à l'encontre de quiconque, en raison du sexe, de la couleur, des croyances, de la culture, de l'origine sociale ou régionale, de la langue, de l'handicap ou de quelque circonstance personnelle que ce soit. Concernant la situation des migrants, Hakkaoui a fait savoir que le Maroc s'est transformé depuis quelques années de pays de transit à un pays d'accueil en s'impliquant dans une nouvelle politique lancée en application des Hautes instructions du Roi Mohammed VI pour la régularisation de milliers de migrants et demandeurs d'asile. Cette politique a permis à des centaines des Syriens d'accéder au statut de réfugié et la régularisation de la situation d'un grand nombre de Subsahariens, de différentes nationalités, a-t-elle précisé.