« Razzia », le tout dernier film de Nabil Ayouch sortira enfin aux salles obscures à partir du 14 février. Un long-métrage qui nous situe dans le Maroc d'hier et le Casablanca d'aujourd'hui et qui nous emmène à la rencontre de ces femmes et hommes qui luttent au quotidien pour défendre leurs libertés. Dans ce film, nous retrouvons une pléiade d'artistes dont Amine Naji, Younes Bouab, Saadia Ladib, Abdelilah Rachid, Abdellah Didane et l'acteur belge Arieh Worthalter. Nabil Ayouch ne déroge pas à son habitude en tant que "dénicheur" de nouveaux talents. Au casting du film, deux actrices pour la première fois à l'écran : Maryam Touzani et Dounia Binebine. Des personnages spoliés ... Projeté en avant-première le lundi 5 février, « Razzia » est un film qui suit la lignée des films signés par Nabil Ayouch. C'est un film militant qui met la lumière sur la lutte de ces gens en quête de libertés. Pour son réalisateur, le titre du film est une allusion au mot arabe « Ghazoua », qui peut être traduit par « invasion » ou encore « pillages ». Car dans Razzia, les personnages ont été spoliés, dépossédés de ce qu'il y a de plus cher à eux. Un certain appel à la tolérance Nabil Ayouch qui est aussi coscénariste du film, explique : « On ne peut pas prendre quelque chose qui ne nous appartient pas, sans que cela génère des conséquences ». Il poursuit : « On peut vous voler de l'argent mais plus grave, on peut vous voler une idée, un sentiment, kidnapper votre liberté ». Lire aussi: "Razzia", le dernier-né de Nabil Ayouch Avec Razzia, Nabil Ayouch avoue lancer un appel à la tolérance afin de laisser à chacun la liberté de choisir sa vie, ses rêves. Car à défaut, cela crée des frustrations qui se transformeront inévitablement en colères et parfois en révoltes. Trailer Razzia