Á quelques jours du 17ème congrès général du parti, prévu du 29 septembre au 1er octobre, Nizar Baraka a officiellement annoncé, ce lundi à Rabat, sa candidature pour le poste de secrétaire général du parti de l'Istiqlal. Nizar Baraka a publiquement présenté hier sa candidature à la succession de Hamid Chabat à la tête de l'Istiqlal. Á l'occasion d'un point de presse, organisé par la ligue nationale des journalistes istiqlaliens, M. Baraka a exposé les grandes lignes de son programme de candidature. Son ambition: donner une nouvelle implusion au parti et le repositionner sur l'échiquier politique du pays. "Si je suis élu lors du 17e congrès de l'Istiqlal prévu à partir du 29 septembre, mon projet de gouvernance visera à redorer le blason de l'Istiqal dans un Maroc qui fait face à de nombreux défis", a déclaré Nizar Baraka devant un parterre de hauts cadres du parti. Son programme politique se décline en cinq volets: "renforcer la réconciliation et promouvoir la pensée istiqlalienne en défendant ses institutions et son intégrité, consolider la démocratie au niveau national et au sein du parti, agir efficacement au service du militant et du citoyen et renforcer la position de l'Istiqlal au niveau du paysage politique". Selon M. Baraka, ce programme a également pour objectif de valoriser et enrichir le référentiel idéologique et les valeurs qui caractérisent le parti, à travers le renforcement de l'esprit de responsabilité et de solidarité, la création de l'institut de la pensée égalitariste chargé de développer d'enrichir "le manifeste de l'égalitarisme économique et social 1963" et le doter des moyens d'analyse académique et pratique, l'instauration d'une commission d'éthique qui veille et contrôle et au respect des valeurs du parti pour moraliser l'action et la pratiques partisanes, ainsi que la corrélation de la promotion interne au sein du parti avec le mérite, la formation et la contribution aux programmes, aux activités et au rayonnement du parti à travers ses sections et ses instances. M. Baraka a conclu que le projet, considéré comme un changement des méthodes et de la gouvernance, est nécessaire pour une offre politique forte et compétitive, basée sur la pensée, le travail, le développement de la performance du parti et le renforcement de sa position sur la scène politique.