Les 9 et 10 septembre, plus de 3 700 moniteurs d'auto-école devront passer un test d'aptitude professionnelle qui sera sanctionné par la remise d'une carte professionnelle indispensable pour exercer en tant que moniteur d'auto-école, rapporte l'économiste dans son édition du 8 septembre. Renouvelable chaque cinq ans moyennant d'une formation de trois jours, cette carte professionnelle est indispensable pour que les moniteurs puissent exercer leur métier. En cas de contrôle, le conducteur qui n'en dispose pas se voit confisquer son véhicule. Organisé par le ministère du Transport, cet examen théorique est important pour la mise à niveau de la formation à la conduite. Il s'inscrit également dans la stratégie de lutte contre les accidents de circulation dans la mesure où il permettra d'évaluer le niveau des moniteurs et dire s'ils disposent des compétences requises pour enseigner ou pas. Les candidats recalés pourront passer l'examen de rattrapage prévu les 16 et 17 septembre. En cas de nouvel échec, ils seront définitivement interdits d'exercer. Les auto-écoles qui les emploient devront recruter un autre moniteur, titulaire de l'autorisation d'enseignement de la conduite, affirme le ministère cité par l'Economiste. Pour réussir le test d'aptitude, les candidats à l'examen doivent obtenir une note de 35/40 pour la conduite de la voiture et 40/46 pour la moto et les poids lourds. S'agissant de l'examen pratique, aucune date n'a été fixée par le ministère. Les centres d'examen auront la latitude de fixer eux-mêmes la date en fonction de leur situation, écrit le journal.