C'est l'une des régions où les cas de morsures de serpents sont fréquents. La direction régionale de la santé de Béni Mellal-Khénifra se veut rassurante et rappelle qu'au niveau de cette région, les structures sanitaires disposent des équipements médicaux nécessaires pour traiter les piqûres de scorpions ainsi que les sérums anti-venins contre les morsures de serpents. La direction précise, dans un communiqué, avoir établi, en coordination avec les délégations provinciales du ministère de la santé de la région, un programme d'action et de communication pendant cette période de l'année avec comme principal objectif de former et de sensibiliser le personnel du secteur de la santé dans la région sur le traitement de cas d'empoisonnement suite à des piqûres de scorpions et des morsures de serpents.
La même source a rappelé que le Centre anti-poison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM), à l'instar des autres établissements scientifiques internationaux, avait affirmé que le sérums anti-antivenimeux pour le traitement des piqûres de scorpion n'est plus utilisé en raison de son inefficacité thérapeutique et de sa provocation de plusieurs effets secondaires aux patients comme le confirment l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la Santé, qui avait publié nombre de communiqués à ce propos. Les recommandations du ministère de tutelle Pour prévenir le risque d'empoisonnement lié aux piqûres de scorpions et aux morsures de serpents, le ministère de la Santé recommande aux citoyens d'éviter de mettre les mains dans les trous, de ne pas s'asseoir dans les endroits herbeux ou à proximité de rochers, et de porter des chaussures et des vêtements de protection. En cas de piqûres ou de morsures, la direction régionale de la santé a mis l'accent sur la nécessité de transférer la victime en urgence vers le centre de santé le plus proche ou vers le service d'urgence hospitalier car tout retard de traitement est susceptible de réduire l'efficacité de l'intervention thérapeutique, mettant en garde contre l'utilisation de méthodes traditionnelles qui entraînent la plupart du temps de graves complications. Le Royaume enregistre chaque année environ 30.000 cas de piqûres de scorpions en zones rurales notamment.