Les nouvelles conditions d'accès au concours de recrutement des enseignants, notamment la fixation de l'âge maximum à 30 ans, ont suscité une vive polémique. Si pour certains ces critères visent à améliorer la qualité de l'enseignement, d'autres les considèrent "discriminatoires" et "inutiles" au vu de la conjoncture actuelle. Invité du JT "Al Massaiya", le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Youssef Belqasmi, apporte ses précisions. La limitation de l'âge existe dans de nombreux pays disposant d'un système d'enseignement performant et certains ont même un âge limite beaucoup moins que 30 ans, précise Belqasmi notant que cette mesure existe aussi dans d'autres secteurs au Maroc. Selon le responsable, la fixation de l'âge maximum à 30 ans a été adoptée en fonction de plusieurs objectifs notamment avoir une garantie que les candidats maitrisent les compétences académiques requises. "Prenons l'exemple d'un candidat qui a 45 ans. Disons qu'il a obtenu sa licence à l'âge de 25 ans. Entre 25 ans et 45 ans c'est quand même 20 ans de différence. Est ce qu'on a une garantie que ce candidat dispose et maitrise les compétences requises ?", s'interroge-t-il. Quant à l'introduction de la lettre de motivation, Youssef Belqasmi affirme que cette démarche existe partout et pour n'importe quel poste d'emploi. Elle vise essentiellement à s'assurer de l'intérêt que portent les candidats à l'enseignement qui est un métier "noble" et où "seules les personnes passionnées réussissent". Plus de détails dans cet extrait.