La banque mondiale a accordé à la Mauritanie deux prêts de l'ordre de 58 millions de dollars, destinés au financement de projets dans les domaines social et environnemental. Ce prêt a fait l'objet de deux accords signés vendredi à Nouakchott par le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane et Mme Cristina Isabel Panasco Santos, représentante résidente de la Banque Mondiale en Mauritanie. Cette enveloppe est destinée à financer deux projets portant sur le soutien du pastoralisme dans le Sahel (PRAPS -II) et l'appui au système des filets sociaux. Le premier projet a pour objectif de renforcer la résilience des pasteurs et des agro-pasteurs dans certaines zones ciblées du Sahel, alors que le second renforce l'efficacité et l'efficience du système national mauritanien de filets de protection sociale de même que sa protection des ménages pauvres et vulnérables, notamment parmi les réfugiés et les communautés d'accueil et ce, par des transferts sociaux ciblés. S'exprimant à cette occasion, le ministre mauritanien a souligné, que le sous-secteur de l'élevage, qui fait vivre des dizaines de milliers de ménages et génère des retombées positives pour la société dans son ensemble, présente un important potentiel de croissance pour le pays. M. Ousmane Mamoudou Kane a souligné que le deuxième financement, qui appuie la stratégie nationale de protection sociale, va soutenir, dans le cadre de l'action de l'Agence générale à la Solidarité nationale et à la lutte contre l'Exclusion (TAAZOUR), plus de 200 mille ménages pauvres et vulnérables inscrits dans le registre social et des dizaines de milliers de ménages à titre gracieux des services de l'assurance maladie. Le ministre a mis l'accent sur la qualité de la coopération entre la Mauritanie et la Banque Mondiale, ainsi que sur l'appui permanent de l'institution financière aux programmes et politiques de développement lancés dans le pays. De son côté, la représentante résidente de la Banque Mondiale a précisé qu'à cause de la pandémie de Covid-19 et des changements climatiques, la communauté internationale vit actuellement une crise très forte qui va durer pour longtemps. Mme Cristina Isabel Panasco Santos a également relevé que la Banque Mondiale, très préoccupée par la situation, essaie de trouver des pistes de solutions qui soient en même temps inclusives et résilientes pour appuyer la relance économique des gouvernements.