Dans son édition du mois de novembre, Grand Angle vous proposait une enquête sur le scandale des «chèques de garantie» imposés par les cliniques privées aux patients COVID-19 et leurs familles. Un document inédit sur le soutien apporté par le Maroc à Nelson MANDELA dans la lutte contre l'Apartheid et un hommage posthume au grand artiste Mohamed MELEHI. COVID-19: le prix de la Santé La tension et grande entre les cliniques privées et les citoyens. Accusées de s'enrichir sur le dos des malades touchés par le coronavirus. Chèque de garantie, paiement d'avance et surfacturation, sont les 3 principaux facteurs dénoncées par les Marocains sur les médias sociaux. Un Cri de détresse entendu par le Ministère de la Santé, chargé de veiller au contrôle de la Santé publique à travers ses organismes de surveillance et de régulation comme l'Agence nationale de l'assurance maladie dont la grille tarifaire jugée obsolète par les structures de soins privées. Ces dernières estiment que les prix fixés par l'ANAM ne correspondent pas au coût réel de la prise en charge des patients des patients COVID. L'équipe de Grand Angle a mené l'enquête. Nelson MANDELA et Dr Abdelkrim KHATIB : devoir de mémoire C'est une page d'histoire méconnue… Il s'agit de la rencontre singulière entre Nelson MANDELA et Dr Abdelkrim KHATIB (Ministre des affaires africaines à l'aube des années 60), lorsque le Royaume du Maroc aux premières années de son indépendance soutenait l'ANC Rabat aidait financièrement le Congrès National Africain dans sa lutte contre l'Apartheid. Rabat finançait alors ses équipements et offrait un lieu d'entraînement pour ses militants dans la région de l'Oriental. Une réalité que le Président sud-africain Nelson MANDELA avait tenu à rappeler en remerciant publiquement le Docteur KHATIB a Pretoria pour avoir transmis ses demandes de financement à Feu Hassan II. Document d'Histoire Mohamed MELEHI, la flamme éternelle… Mohamed MELEHI était l'un des représentants de l'art contemporain marocain. L'artiste peintre de renommée internationale a rendu son dernier souffle à Paris, des suites du coronavirus. Artiste cosmopolite, le parcours de Feu MELEHI est digne d'admiration. A 19 ans seulement, il est admis à l'Ecole des Beaux-arts de Séville avant de s'envoler pour Rome puis New York. De retour au Maroc en 1964, ce natif d'Asilah enseigne et impulse le changement artistique aux côtés de ses confrères Farid BELKAHIA et Mohamed CHABAÂ. Artiste-peintre, photographe designer, il était aussi un intellectuel engagé au sein de la rédaction de la revue «Souffles» (1966-1973) et du Moussem culturel d'Asilah en compagnie de son ami Mohamed BENAÏSSA. Témoignages