Suite aux multiples abus constatés dans la facturation de la prise en charge de la prise en charge des patients du covid-19, le ministère de la Santé a décidé d'agir et d'activer l'inspection vis-à-vis des abus signalés. Un comité spécial de suivi et de contrôle sera institué pour veiller au respect des prix réglementaires. Après avoir les séances de dialogue avec les représentants des cliniques privées, le ministère de la Santé a décidé d'agir contre les multiples abus de surfacturation. Dans un communiqué, le département de Khalid Aït Taleb a annoncé la mise en place d'un Comité spécial dans le but de surveiller le comportement des établissements de soins privés et leur alignement à la tarification en vigueur, fixée par les conventions nationales et notamment par l'Agence nationale de l'Assurance maladie (ANAM). Cette décision a été prise lors d'une réunion, tenue jeudi, entre le ministre de la Santé, le président du Conseil National de l'Ordre des Médecins et le directeur général de l'Agence nationale de l'assurance maladie, ajoute le communiqué. Le comité spécial sera chargé également de veiller sur le déroulement des prises en charge des patients covid-19 au sein des cliniques. Ce dernier sera composé des représentants de l'Inspection générale du ministère de la Santé, de l'ANAM et du Conseil national de l'Ordre des médecins. S'agissant des personnes victimes de surfacturation, la tutelle a indiqué qu'elle pourront déposer leurs réclamations auprès de l'inspection générale de la Santé ou auprès de l'ANAM pour ceux qui dispose de l'AMO. Rappelons que plusieurs cliniques privées ont déclenché une polémique nationale en choquant leurs patients du Covid-19 par des factures d'hospitalisation pharamineuses, qui dépassent largement les tarifs de référence, fixés par l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM). Elles ont également suscité la colère de l'opinion publique en imposant des chèques de garantie comme condition préalable de prise en charge de leurs patients. Le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb n'a pas manqué de réagir en qualifiant cette pratique « d'illégale ».