Les confinements et la perspective d'une profonde récession mondiale ont considérablement réduit les Investissements Directs Etrangers (IDE) au niveau mondial. En Afrique, la chute a été également drastique au cours de la première moitié de l'année 2020, a souligné un rapport de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (Cnuced). Le flux des IDE perçus par le continent africain a chuté de 28% au cours des six premiers mois de l'année 2020, en raison des répercussions de la pandémie de la covid-19 sur l'activité économique mondiale. D'après la même source, entre janvier et juin 2020, le flux des IDE en Afrique a atteint 16 milliards de dollars sur les six premiers mois de l'année 2020, contre 23 milliards de dollars, à la même période de l'année précédente. Par ailleurs, le rapport souligne que l'Afrique subsaharienne a été moins touchée que l'Afrique du Nord, qui a enregistré une chute de 44% des flux des IDE. Le Maroc a enregistré une baisse de 6% de ses flux. Selon le rapport, cette tendance baissière s'explique par les répercussions de la crise sanitaire qui ont touché de plein fouets la demande mondiale des matières premières. « Les perspectives restent très incertaines, et dépendent de la durée de la crise sanitaire et de l'efficacité des interventions politiques visant à atténuer les effets économiques de la pandémie », ajoute la même source. Les investissements directs Etrangers (IDE) devraient enregistrer une baisse allant jusqu'à 40% durant l'année en cours, à cause de la crise de coronavirus, avec une reprise attendue en 2022, précise la CNUCED.