Lors de son passage, mercredi 02 septembre, sur l'émission « Confidences de presse », le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, a mis la lumière sur les mesures et décisions prises pour cette rentrée scolaire 2020-2021 qui a semé, depuis quelques mois, doutes et interrogations. Enseignement à distance ou en présentiel ? Le ministre de tutelle a tranché sur la question. Selon lui, c'est aux parents de prendre la décision qui leur convient dans une approche participative constructive où ils assureront le rôle de sensibilisateurs. 80% des parents ont choisi le présentiel A en croire le chiffre révélé par Saaid Amzai, quelque 80 % des parents ont déjà dit leur mot et se sont donc penchés sur l'enseignement en présentiel. Rappelons dans ce sens que ce jeudi 03 septembre est le dernier délai donné aux parents pour exprimer leur choix en remplissant un formulaire sur le portail Massar ou en se rendant directement à l'école de leur enfant. Dans la foulée, le Ministre de tutelle n'a pas manqué de rappeler la symbolique de la rentrée scolaire aussi bien pour les élèves que pour leurs enseignants. Et d'ajouter que les apprenants optant pour les deux modes d'enseignement seront amenés à se déplacer à l'école à partir ce lundi 07 septembre. « La situation est un peu différente au regard des derniers mois. C'est une nouvelle année scolaire, donc tous les élèves doivent faire connaissance avec leur professeur d'abord, quelque soit le mode d'enseignement choisi. Il s'agit d'un moment où un contrat pédagogique conclu entre les deux parties », a indiqué Saaid Amzazi. « Un enseignement en présentiel en toute sécurité » Le Ministre de tutelle a affirmé que l'enseignement en présentiel se déroulera dans les règles de l'art, et permettra par là même aux familles qui pourraient avoir des difficultés à adopter l'enseignement à distance, d'opter pour le présentiel sans rien craindre. A en croire le Ministre, le protocole sanitaire sera fermement respecté dans les écoles, allant de la mesure de la température à la stérilisation des salles en passant par la distanciation sociale, l'aération ou encore la réduction des effectifs. Les effectifs ne dépasseront pas les 20 élèves par classe, selon Amzazi. A ce jour, a-t-il dit, des comités ont été formés par le Ministère de tutelle au niveau des académies, des directions provinciales de l'éducation et au niveau de chaque établissement, lesquels sont présidés par les directeurs et par les représentants des associations des parents d'élèves coordination constante avec le Ministère de la Santé. Et de souligner que le port de masque n'est obligatoire que dans le cas des élèves âgés de plus de 11 ans, c'est à dire les niveaux scolaires au-delà de la cinquième année primaire. Une décision basée sur de récentes études de l'OMS. Une discrimination positive au profit du milieu rural Selon Saaid Amzazi, l'enseignement en présentiel ne posera aucun problème dans le milieu rural vu que la situation épidémiologique y est loin d'être inquiétante et puisque les classes ne sont pas surpeuplées, ce qui permettra aux élèves du primaire de bénéficier de 15 heures en présentiel. Quel enseignement à distance ? Le Ministre a expliqué que l'enseignement à distance se passera dans des classes fictives fournies par le système Massar à travers l'application de communication collaborative Teams, ou alors à travers le portail TelmidTice qui offre, lui, des cours réactifs en plus de ceux diffusés sur les chaînes TV y consacrées. A ce propos, Saaid Amzazi a tenu à préciser que près de 80 % des cours de la session d'automne créés par les enseignants ont déjà été filmés. Dans cet ordre d'idées, le Ministre a écarté le scénario supposant que les écoles privées auraient imposé l'enseignement en présentiel aux élèves en indiquant que tout établissement est dans l'obligation d'offrir à ses élèves les deux modes d'enseignement et de leur laisser le choix. Par ailleurs, Saaid Amzazi a mis en évidence qu'il est possible pour toute famille de se désister et de passer du présentiel à distance, toutefois, le cas contraire est moins faisable vu que cela pourrait, selon lui, créer un dysfonctionnement au niveau des classes effectives et de leur répartition qui ne peut être revue qu'après les vacances du premier semestre. Il convient de rappeler que durant l'année scolaire précédente, les cours en présentiel ont été suspendus dans l'ensemble des cycles d'enseignement et remplacés par l'enseignement à distance à partir du 16 mars dernier.
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