Les marchés demeurent bien approvisionnés en produits alimentaires de forte consommation durant le mois de Ramadan et les niveaux de prix sont dans l'ensemble stables, voire inférieurs à ceux du Ramadan 2019, a indiqué, mercredi, le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. A l'occasion du mois sacré de Ramadan, le ministère et en concertation avec les autres départements, s'est assuré du bon approvisionnement des marchés en produits alimentaires de grande consommation. Le suivi de la situation montre que le marché est bien approvisionné en céréales, légumes et en produits animaux, à savoir le lait, le beurre et les viandes, selon la même source. Dans le détail, les prix des légumes, notamment les tomates et les oignons affichent des prix inférieurs à ceux enregistrés durant le Ramadan 2019 de 20 et 30% à la même date, souligne le ministère. Le département de l'Agriculture explique que cette situation est due, malgré le contexte sanitaire actuel, à la production de l'oignon vert et à l'offre en tomate qui dépasse également la demande de près de 33%. Pour les légumineuses qui avaient connu une demande inhabituelle dernièrement, le ministère a noté un retour progressif à la normale, les prix des pois chiches et des fèves sont actuellement aux mêmes niveaux que ceux de 2019 à la même date, tandis que les lentilles affichent une hausse de 20% par rapport à 2019, le pic de la demande sur ce produit étant toutefois, déjà passé. Les viandes bovines et ovines affichent pour leur part, des prix en ce début de Ramadan inférieurs de 6% par rapport à 2019, alors que le prix du poulet vif est en baisse de 25% par rapport au ramadan 2019. Quant aux dattes, le marché est bien approvisionné. Au stade détail, les prix sont relativement stables en comparaison avec les années précédentes, soit des prix moyens pour les variétés les plus consommées entre 20 et 35 DH/Kg selon les produits et la qualité. Par ailleurs, l'installation des cultures de printemps se poursuit normalement selon le calendrier déjà arrêté, avec même un dépassement des superficies programmées pour certaines cultures. Les semis à ce jour ont concerné globalement, 92% de la superficie programmée, le reste sera installé d'ici la première décade du mois de mai.