Le bilan fait sur le terrain démontre une régularité des cours par rapport à la même période de l'année. Le prix de certaines variétés de légumes s'est même inscrit en baisse. Le marché marocain connaît par période des pics de consommation. Pour ne citer que le mois de Ramadan où les consommateurs manifestent un grand engouement pour les produits alimentaires. Une période qui impose un bon approvisionnement et une bonne gestion aussi bien en termes de distribution que de qualité. C'est dans ce sens que la tutelle établit régulièrement un suivi minutieux de la situation du marché et ce en concertation avec les autres départements. Au titre des cinq premiers jours de ce mois sacré, on note un bon approvisionnement en céréales, légumes et produits animaux, en l'occurrence lait, beurre et viandes. Le contexte est particulier cette année du fait que le Maroc vit une crise sanitaire sans précédent, sans oublier le déficit pluviométrique qui vient ralentir la cadence de la machine agricole. Et pourtant, l'agriculture marocaine continue de faire preuve de résilience et alimente l'ensemble des régions du Maroc. L'intervention du département de l'agriculture dans le cadre de son suivi de la situation du marché concerne également l'évaluation des prix. Le but étant d'éviter toute spéculation en cette conjoncture. Le bilan fait sur le terrain démontre une régularité des cours par rapport à la même période de l'année. Le prix de certaines variétés de légumes s'est même inscrit en baisse. Tel est le cas des tomates et oignons qui affichent en ce moment des prix inférieurs respectivement de 20% et 30% par rapport à ceux enregistrés durant le mois de Ramadan dernier. Cette baisse s'explique principalement par la production soutenue de l'oignon vert et l'offre abondante de la tomate ayant dépassé la demande de près de 33%. La tutelle relève par ailleurs un retour progressif à la normale des légumineuses après une demande accrue dernièrement. Ainsi, le prix des pois chiches et des fèves se situe au même niveau à la même période de l'année dernière. En revanche, les lentilles affichent une hausse de 20% par rapport à 2019 alors que le pic de la demande sur ce produit est déjà passé. La baisse des prix a également concerné les viandes bovine et ovine. Le repli est évalué à 6% comparé à la même période de l'année passée. Le prix du poulet vif s'est pour sa part rétracté de 25% comparé à une année plus tôt. Parmi les denrées les plus consommées en ce mois sacré, on retient les dattes. Le marché marocain reste bien approvisionné en ce produit et ce sous ses différentes variétés. La vente de détail des dattes se fait dans de bonnes conditions. Les prix à ce niveau sont relativement stables comparé à l'année passée. Ainsi les prix moyens pour les variétés les plus consommées varient entre 20 et 35 dirhams le kilogramme. Une variation qui tient compte des deux déterminants, à savoir les produits et la qualité. Pour rappel, le mois de Ramadan coïncide cette année avec l'installation des cultures de printemps. La tutelle assure dans ce sens qu'elle se poursuit normalement selon le calendrier déjà arrêté, avec même un dépassement des superficies programmées pour certaines cultures. Les semis à ce jour ont concerné globalement 92% de la superficie programmée. Le reste sera installé d'ici la première décade du mois de mai.