Au niveau des OPCVM, et dans le sillage de la bonne tenue des principaux indicateurs boursiers, la hiérarchie des rendements a été pleinement respectée. Pour valoriser davantage encore les titres de créances émis par les émetteurs privés et publics, les autorités de tutelle avaient mis le paquet en procédant à une meilleure visibilité de ce moyen d'épargne. Alors que pour les titres de créances négociables (TCN), deux émissions de billets de trésorerie, dun montant total de 1 milliard de dirhams, ont été réalisées en mai 2005. Du fait du paiement déchéances dun montant de 1,2 milliard, lencours des titres de créances négociables est revenu, dun mois à lautre, de 8,5 milliards à 8,3 milliards. Sagissant des agrégats de placements liquides, dun montant de 48,7 milliards de dirhams, ils ont marqué, depuis le début de lannée, une progression de 4 milliards ou 9%, attribuable au renforcement des titres dOPCVM obligataires de 9,9% et des titres de créances négociables autres que les certificats de dépôt de 7,9%. Profitant de cette bonne orientation, les actifs gérés par lensemble de la place se sont considérablement appréciés, grâce à la mise en place de plusieurs réaménagements intervenus sur le plan réglementaire, à savoir : la promulgation dune nouvelle loi régissant les OPCVM et l'adoption de nouvelles circulaires du CDVM ayant trait au réaménagement de lassiette de calcul des frais de gestion, aux critères de valorisation des titres détenus en portefeuille, au commissionnement du CDVM et à la nouvelle classification pour les OPCVM. Ces actions ont été également relayées par l'admission des OPCVM chez Maroclear. Certains établissements bancaires ont pris option pour une meilleure adaptation de loffre OPCVM aux attentes du réseau et de la clientèle, tout en procédant à la réorganisation de la distribution. D'autres ont opté pour un renforcement de partenariats avec les organismes dassurance et de prévoyance par le biais de fonds dédiés. Face à ces remaniements structurels, et grâce aux différents projets structurants entrepris, notamment en matière de réorganisation et de renforcement de promotion et de ventes, plusieurs gestionnaires de ces fonds ont pu confirmer leur position au niveau de la place. A l'instar de l'exercice passé, les OPCVM actions ont consolidé, au terme du premier semestre de cette année, leurs performances. Tirant profit de l'embellie boursière, elles ont même pu afficher des performances oscillant entre 6,85 et 12,63%. La rentabilité des fonds actions aura toutefois été freinée par les passages à vide qu'a connus la place boursière, notamment au cours des deux premiers mois de 2005. Les OPCVM diversifiés, investis aussi bien en actions que dans les obligations afin d'assurer un équilibre entre la performance et la sécurité de placement, ont profité de la bonne orientation du marché boursier et du bon comportement du marché obligataire, avec néanmoins certaines baisses plus ou moins prononcées sur les maturités moyennes et longues qui ont profité aux OPCVM obligataires moyen terme. Ceux dits monétaires et obligataires à court terme, ont pour leur part affiché un faible rendement tout en représentant cependant des instruments moins risqués de la place. Les OPCVM ont adopté au cours de l'année 2004 une nouvelle courbe appliquée pour valoriser les titres de créances détenus par les émetteurs publics ou privés et par les OPCVM. Tous les titres de créances désormais apportés ou contenus dans les actifs d'un OPCVM sont évalués sur la base de la courbe des taux de référentiel publiée quotidiennement par Bank Al-Maghrib. Cette courbe est déterminée à partir d'un taux de rendement des dernières transactions sur les bons de Trésor émis par adjudication effectuées sur le marché primaire et /ou secondaire afférents à ces bons majorés, le cas échéant, d'une marge représentative des caractéristiques intrinsèques de l'émetteur des titres. Pour ce qui est de l'évaluation des titres autres que ceux émis ou garantis par l'Etat, le taux d'actualisation utilisé est le taux fourni par la courbe des taux quotidienne de la Banque centrale, majoré de la prime de risque.