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Cofides : Un financement
Publié dans Finances news le 28 - 04 - 2005

Le Maroc dispose, à travers Cofides, de trois instruments de financement : une ligne de crédit de 290 millions d’euros, un fonds d’études de viabilité de 10 millions d’euros et une possibilité de convertir des dettes en investissements de l’ordre de 90 millions d’euros.
En 1988, la Compagnie espagnole de financement du développement, COFIDES, avait marqué son encouragement aux investissements productifs d’entreprises espagnoles dans les pays en voie de développement. Rapidement, le gouvernement espagnol avait pris conscience de l’importance du soutien aux activités internationalisées; ce qui l’a poussé à mettre la main à la pâte en proposant à cette compagnie d’importantes subventions. Conséquence : les engagements de COFIDES ont enregistré, depuis 2001, une véritable explosion en assurant, à travers le monde, le financement d’un montant global de 598 millions d’euros.
Cependant, la contribution de cette société anonyme d’économie mixte (publique et privée) est subordonnée à une condition : l’entreprise espagnole doit assurer un risque en qualité «d’investisseur». En d’autres termes, la compagnie apporte son appui aux seuls projets d’investissement où l’entreprise espagnole assure une participation dans le capital social de l’entreprise qui se crée ou se développe dans le pays d’accueil. Bref, la vision de «long terme» doit être présente et accompagnée par une effective contribution en ressources financières, technologiques...
Cofides au Maroc
Plusieurs entreprises espagnoles sont implantées au Maroc, et vu qu’une partie non négligeable de ces entreprises est à capital hispano-marocain, cela a encouragé l’Espagne et le Maroc à établir, en décembre 2003, un cadre de coopération économique et financière ayant pour but de développer le secteur privé marocain, la coopération entre les deux pays et contribuer à la réalisation de projets d’infrastructure et d’équipement de zones stratégiques.
Par le biais de COFIDES, l’Espagne met à la disposition du Maroc un montant global de 390 millions d’euros scindés en trois fonds qui sont en réalité des instruments de financement, dont un correspondant à une ligne de crédit dotée de 290 millions d’euros.
Le séminaire qui a eu lieu le 20 avril au siège social d’Attijariwafa bank avait pour objectif de mettre au courant les investisseurs marocains et espagnols de l’existence de ces divers instruments d’appui et de financement leur permettant de mener jusqu’au bout et avec succès leurs projets d’investissement.
Les instruments de financement
Le Maroc pourra bénéficier, pour une période de deux ans, d’une ligne de crédit d’un montant de 290 millions d’euros, dont la finalité est d’assurer le financement de projets de développement et d’acquisition de biens d’équipements et de services espagnols destinés aux projets réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc. Ces 290 millions sont ventilés de la manière suivante : un premier fonds doté de 270 millions d’euros et d’un élément de concessionnalité de 50% aura pour objectif le financement des acquisitions de biens et services espagnols dans le cadre de la réalisation de projets de développement confiés aux entreprises espagnoles. Au cas où les dépenses locales excèderaient les 15% du montant global des biens et services exportés, un financement via ce fonds est envisageable.
Un second fonds, 20 millions d’euros, a quant à lui 35% comme élément de concessionnalité et vise le financement des acquisitions des biens et services fournis aux petites et moyennes entreprises marocaines, y compris les PME maroco-espagnoles qui devront être fournies par des entreprises espagnoles. Ce fonds demeure accessible tant que le montant à financer, par contrat et par projet, ne dépasse pas le seuil de 2,4 millions d’euros. Il sera mis entre les mains du Trésor marocain qui aura ensuite pour tâche sa répartition, en vertu d’accords préalables entre les membres du système bancaire.
Les deux autres instruments sont le fonds des études de viabilité (FEV) et la conversion de dettes.
Le FEV, qui est en réalité un don de 10 millions d’euros
et dont le projet touristique
FADESA a déjà bénéficié d’une partie, a pour objectif d’assurer le financement des études de faisabilité et de viabilité réalisées par des sociétés espagnoles, et qui concernent des projets d’intérêt commun, ou qui relèvent de secteurs spécifiques.
Pour ce qui est du troisième instrument, qui consiste en une conversion de dettes, 90 millions d’euros seront concernés. Une partie de cette dette marocaine envers l’Espagne, soit 40 millions d’euros, sera entièrement effacée par l’intermédiaire du secteur privé. Autrement dit, elle sera transformée en investissements privés.
Ce premier mécanisme de conversion de la dette, accessible par appel d’offres, est exclusivement réservé aux personnes physiques et morales espagnoles ainsi qu’aux ressortissants marocains en Espagne.
La seconde partie, au montant de 50 millions d’euros, sera utilisée par le fonds hispano-marocain durant une période de 5 ans, soit une dotation annuelle de 10 millions d’euros. Les ressources résultant de la conversion de cette dette seront utilisées pour financer des projets d’investissements «publics» à travers le Fonds national de mise à niveau (FOMAN) et le Fonds de promotion de l’habitat social.


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